Nous évoquions récemment le recueil de nouvelles Malfaiteurs du Paris des Merveilles (Bragelonne), se déroulant dans le Paris des Merveilles de Pierre Pevel. D’ailleurs la première y est sienne et met en scène les personnages de la B.D. qu’il scénarise et qu’Étienne Willem illustre. Cela tombe bien, puisque désormais c’est au tour du terme du cycle en cours de la bande dessinée de sortir, Les Artilleuses T3 Le secret de l’Elfe (Drakoo). Avec aux côtés du duo susnommé, Tanja Wenish aux couleurs.
Retour du trio le plus recherché de la capitale française. Et peut-être même dans un pays frontalier, voire dans l’autre monde de l’ouvrage. L’influence de ce dernier, insufflant à celui proche du nôtre une identité fantasy de plus en plus en forte. S’alliant subtilement à sa teinte steampunk.
Pour en revenir à Lady Remington, Miss Winchester et Mam’zelle Gatling, la triplette se trouve tout de même mal en point à l’ouverture. Bien qu’on se doute que la pendaison prévue tournera court. Toutefois on vous laisse découvrir ce passage plein d’action. Et l’action, elles adorent ça. Entre courses-poursuites et affrontements où les balles sifflent et la magie se déploie. Des séquences permettant de valoriser le dynamique dessin.
Cependant, Les Artilleuses c’est également un profond machiavélisme et des secrets de chaque côté. Parallèlement aux protagonistes, on tente tant bien que mal que démêler le sac de nœuds au sujet de la Sigillaire. La bague magique chapardée par les 3 jeunes femmes. Sur laquelle les services secrets français, prussiens et elfiques, souhaitent mettre la main. Mais avec quel but pour chaque camp ? Les trahisons allant également bon train. Tiens en parlant de train…
Conclusion
Fin de cycle en fanfare avec Les Artilleuses T3 Le secret de l’Elfe, tant par son dynamisme, que son scénario jouant de mystères et de rebondissements. On attend impatiemment la suite de cet univers.