Chronique jeu de société Altar – Realms of the gods

Dès ce 25 avril, frappe de ses pouvoirs la plateforme Kickstarter Altar – Realms of the gods (The Red Joker / Boardgame Stories) de Vasilis Patroulias, illustré par Nicolas Jamme, Alena Ignatenko et Nicolas Jamme, avec à la direction artistique et au graphisme Frédérick Condette. Lui vouerez-vous allégeance?

Altar - Realms of the gods

La devise d’Altar pourrait être : « Il ne peut en rester qu’un.e ! ». L’objectif étant de combattre les déesses et/ ou dieux opposé.e s d’un côté ,1 par personne de 3 à 5, 2 s’il s’agit d’un duel. Quelques menues subtilités supplémentaires divergent en 1 contre 1, mais on évoquera que les parties à au moins 3 par la suite. Et de l’autre côté, on cherchera à glorifier la / le / les nôtre(s), en érigeant la quantité d’autels et sanctuaires nécessaires.

Celle-ci prend la forme de vases communicants. Car si l’on construit le minimum de sanctuaire, à savoir un, il faudra 4 autels. Si on en conçoit le maximum, 3, le pendant deviendra de deux autels. Ce qui nous confiera la victoire. Mais pas nécessairement, si la session se conclut via l’épuisement des jetons sanctuaire ou celui des cartes. Dans ce cas, on vérifiera les conditions de gagne, selon les protagonistes.

Altar - Realms of the gods

Se développant au tour par tour, suite à la récupération d’une carte Fidèle (notre main devra être de maximum 6 cartes au terme de chaque phase personnelle, sans quoi on en défaussera) dans la rivière visible ou la pioche cachée, on aura le choix d’accomplir une action parmi trois ou de l’esquiver. Et aussi de réaliser autant d’actions gratuites que désirées, si on en a la possibilité. Y compris dans le cas où on n’a point joué une des actions. De quoi bénéficier de pléthore d’atouts, pour améliorer l’efficience de sa séquence et son « hand management ».

Ces dernières permettent soit, d’employer la capacité d’une carte. Ou bien d’en substituer 3 comportant le symbole adéquat, contre la construction d’un sanctuaire. Voire de prouver son adoration en situant un élément Fidèle à proximité de la déesse ou du dieu, en vue de la ou le protéger. Qui en détenant un symbole adoration, pourra servir avec valeur doublée, en vue d’un rituel.

Altar - Realms of the gods

Des personnages aux identités diverses, octroyant donc pour certains une capacité protectrice. D’aucuns exerceront une influence sur les divinités opposées et auront même le droit de rafraîchir la rangée visible. Enfin, d’autres bénéficieront du pouvoir d’activation d’un autel. Étant donné qu’à leur découverte, chacun compte comme inactif.

Chaque protagoniste détient un surpuissant charisme, dans cette atmosphère mythologique sérieuse. On s’attache carrément à certain e.s, rien que par leur représentation.

Conclusion

De ses mécaniques de gestion de main hautement stratégiques, mais très ouvertes, jusqu’aux dessins, Altar – Realms of the gods a de quoi devenir vôtre idole des financements participatifs actuels.