La collection KuroPOP de Kurokawa, sait nous délivrer des ouvrages très différents, soit une directive plaisante. Cette fois, place à un livre nous permettant de nous plonger dans des aventures de RPG physique, au sein de l’univers du jeu vidéo de FromSoftware, avec Dark Souls Le jeu de rôle d’Hironori Katou (Group SNE) et de Jun Suem, traduit par Cyril Coppini.
Venant sous une forme classieuse avec ses couvertures rigides, aux ornements argentés au sein des ténèbres, en format A4 richement fourni, l’ouvrage a déjà de quoi en imposer en le sortant pour une session rôliste. Justement une taille différente de l’originelle, de quoi profiter en grand des illustrations. Néanmoins, le contenu tient-il vraiment la route ou s’agit-il d’un produit dérivé raté ? D’emblée, on peut déjà constater que, licence attirante par son énorme public, le choix a été pris d’ouvrir le JDR à quiconque. Forcément, des néophytes tenteront sûrement, par la présence de cette franchise. Soit un très bon point, que d’ouvrir à une autre voie ludique. Et l’accueil s’avère particulièrement réussi, en sachant enseigner les bases à celles et ceux-ci.
D’autant plus qu’un jeu de rôle papier/crayons/dés fait souvent peur pour s’y lancer. Mais le livre décortique avec soin cette mise en abyme. Aussi bien pour servir du côté des MorteFlammes, les âmes revenues à la vie pour défendre le sanctuaire de lige-feu. Que de la/du maître.sse de jeu. D’ailleurs, tout est fourni clé en main. Là, peu importe que vous soyez rompu.e.s ou non au genre, c’est le minimum syndical. On retrouve donc le monde de Dark Souls, précisément Dark Souls III et son lore. Avec pour but de venir à bout des seigneurs des cendres.
Ces derniers bien accompagnés, avec énormément d’ennemi.e.s qui nous attendent. Au même titre que les catégories de protagonistes qu’on pourra incarner, celles et ceux-ci bénéficient de fiches détaillées à leur propos. Statistiques comprises, idem nous concernant. Les classes sorcier, mendiant, pyromancien, chevalier, mercenaire, voleur, héraut, assassin, guerrier et clerc, n’offrant les mêmes spécificités de force, de magie ou encore de chance. Cette dernière pour relancer les dés si les résultats ne semblent satisfaisants ou ne le sont tout bonnement, inscrit pleinement la saga dans le JDR papier/crayons/dés.
Oui, car il s’agira de préparer 5 dés à 6 faces, ainsi que du papier et des crayons. En vue de lancer pour connaître le résultat d’actions, noter les informations, nos évolutions… Puisque nos PJ (personnages joueurs) auront par le biais de leur caste, des possibilités différentes pour apprendre telle ou telle habileté. Des atouts essentiels afin de venir à bout des menaces, avec de rudes combats pareillement au JV. Dont la présence de l’endurance. On n’enchaînera donc n’importe comment, à l’instar de la version vidéoludique. Revenir au feu de camp permettra là aussi de se requinquer, cependant les dangers veillent partout.
Dark Souls Le jeu de rôle nous confie en outre directement 4 campagnes. Permettant de bénéficier aisément d’aventures complètes, avec des évènements, en sus des aides données au MJ dans le bouquin… Dont un périple à 2, MJ compris.e. Autrement, on peut évoluer jusqu’à 5. Et ensuite partir vers ses propres créations, avec des explications également à ce sujet.
Conclusion
Complet tant dans l’apprentissage même pour débutant.e.s, que dans ses histoires et ses éléments, en plus de mécaniques intéressantes, Dark Souls Le jeu de rôle s’ouvre littéralement à tous les publics. Mais comme ses jeux vidéo, il s’agira de s’acharner, l’opposition s’avérant musclée.