Chronique jeu de société Heaven, Here I Come!

On ira toutes et tous au paradis, même moi, enfin toi ce n’est pas sûr en revanche ! Car parmi nous, tout le monde ne pourra y entrer. Et Heaven, Here I Come! (Broadway Toys LTD) de Donald Chan, aux dessins de Machai, permettra de déterminer la personne écartée. Puis probablement écartelée plus tard en enfer…

Heaven, Here I Come!

Les 5 à 10 participant.e.s arrivent aux portes du paradis, accueilli.e.s (probablement par Michael Landon) avec une cinglante information. Il ne dispose d’assez de places. On devra donc entre nous délibérer, à propos de qui sera celle ou celui, qui restera à quai. Enfin pas juste parlementer, le système allant au-delà de cet aspect de jeu d’ambiance, toutefois important. Mais des mécaniques de bluff et de déduction l’agrémenteront, afin de dénicher l’identité des autres, se protéger et fatalement : diriger autant de monde que possible contre un.e rival.

Chaque joueuse/joueur recevra au préalable une carte indiquant un symbole, à regarder, puis déposer face cachée à sa gauche. Puis on regardera celle de la/du voisin.e, maintenant couchée à notre droite. Ce qui nous délivre l’autre logo afin de connaître notre pêché. Et par ce biais de savoir quel est notre péché, sans être forcément sûr.e si on figure dans l’équipe Péché ou Bouc Émissaire. Toutefois, on le saura dans 2 conditions, car tout dépendra de la « gravité » du péché commis. Attention, l’ordre déterminé par le jeu n’a aucune valeur dans la véritable vie. Quoique… La luxure étant celui le plus bas, donc bouc émissaire assurément si une ou plusieurs participant.e.s l’est/le sont, on peut se dire qu’il en va de même dans la réalité. L’orgueil lui est au firmament et assure votre position chez les pécheresses et pécheurs.

Heaven, Here I Come!

Néanmoins, on ignore s’il y a « pire » ou moins pire que nous si on est ailleurs, voire d’un identique péché et combien, et ainsi où on se situe. De même pour autrui. Le tableau des combinaisons sur notre paravent, en sus de nous apprendre le résultat de l’addition des 2 symboles, nous laisse réfléchir quant aux autres identités. En se disant qu’un tel, pourrait être associé à celui-ci, donnant telle escouade, selon les ressources informatives récoltées.

Afin d’en obtenir davantage, on pourra vérifier secrètement une carte, située au moins à 3 espaces de nous. On en saura ainsi sur des gens plus loin, afin d’accentuer les idées et les théories. Idem via la ou les cartes de sa main, plus ou moins selon à combien on joue. On sait alors que tel(s) élément(s) ne font partie de celles cachées, car ils sont limités. Et potentiellement éliminer des combos et donc tel péché, au moins dans une certaine quantité. Puis on établira lors des débats nos convictions, en se défendant, en arguant contre un.e adversaire…

Heaven, Here I Come!

On aura l’opportunité d’en accuser un.e, contre une de nos cartes en main. Révélant à chaque fois à la tablée un emblème supplémentaire. On pourra même s’avérer plusieurs à effectuer l’action, les résolutions se réalisant dans l’ordre des numéros inscrits sur nos tableaux tirés au hasard. En argumentant si besoin, sans que l’assemblée ne rétorque. Cette dernière, ainsi que l’accusatrice/eur et l’accusé.e, voteront pour savoir si on pense que oui elle ou il est membre du plus faible péché de cette session.

Dans le cas où le oui devient majoritaire, on vérifie si son péché est le plus bas. Mais sinon, nous passons à l’éventuel vote suivant ou continuons les palabres, avec pour objectif un nouveau vote. Si en effet elle ou il est bien dans cet escadron, seul.e ou non, il lui reste une chance de s’en sortir, en désignant la/le/les badass.es. En somme, celle(s), celui ou ceux qui possèdent le plus intense péché. En cas d’échec, l’escouade des péchés gagnera. Soit dans ces 2 cas, une facette déduction performante. Tandis que si l’accusé.e ne possède le moins intense péché de cette partie, l’équipe ou la personne véritablement bouc émissaire l’emportera, en ayant bluffé avec brio.

Conclusion

Les jeux de déduction et de bluff sont toujours parmi les plus prenants, tant on a l’opportunité de ressortir le côté le plus crapuleux de chacun.e. Ce qui sera d’autant plus le cas sur Heaven, Here I Come!, mettant les discussions en avant. Si vous désirez au paradis pénétrer, il ne faudra d’arguments pécher !