Reiner Knizia lance véritablement des jeux à la carte, car après Lama, un jeu de cartes, sa licence crache désormais d’autres éléments ludiques, avec Lama le jeu de dés. Lui aussi aux dessins de Barbara Spelger et Rey Sommerkamp et édité par Gigamic.
Le principe conserve la saveur du Lama originel, mais les 2 à 6 joueuses et joueurs, devront désormais en passer par les jets de 3 dés. Chacun.e possède face visible 6 cartes tirées aléatoirement. Ayant l’occasion d’être éliminées, selon le résultat des lancers. Les cartes allant de 1 à 6, en sus de celles lama. Et si on ne peut se séparer de quoi que ce soit lors d’un tour, on écopera d’une des 7 valeurs de base de la rivière, à déterminer parmi les symboles sortis. Tandis que si aucune ne figure plus dans cette rangée lama commune, on devra récupérer toutes les cartes.
Cependant si les cubes montrent plusieurs valeurs que vous possédez, vous pouvez décider de ne vous défausser que d’une. Car si rapidement se retrouver à sec nous permettra de l’emporter, s’en défaire trop vite peut provoquer des manques aux tours suivants. Et ainsi devoir récolter une carte supplémentaire ou plus. Par conséquent, cela peut vous coûter une chère conclusion de manche, mais pas nécessairement car il ne restait peut-être que le 1 et juste un 2 dans votre main. D’ailleurs cela arrive forcément, au lieu de simplement une carte, s’il n’y a plus qu’une participant.e sur une phase.
Vider la rangée de cette manière ou juste en y tirant l’ultime carte, provoque justement le terme d’une manche. De même que si quiconque n’a plus une carte. Ou si tout le monde a choisi de se retirer de la manche, au fil du temps. Car après avoir effectué les actions en corrélation avec son jet, on peut préférer se coucher. Plutôt que de perdurer et potentiellement voir d’autres valeurs s’ajouter à notre total. Posséder un minimum de points s’avère essentiel, puisque suite à une telle séquence, on effectuera les totaux. Tout le monde écopera de sa valeur en jetons points, en ne comptant qu’une fois chaque type, même si on en possède plusieurs. En précisant qu’un lama vaut 10.
Et donc vous en obtiendrez 0 si vous avez tout dégagé. La partie se stoppant dès qu’une personne cumule 40 points. Néanmoins si on sort 3 lamas lors de son lancer, on aura l’opportunité de retirer un de nos jetons. Idem quand on vide sa main. Un jeton d’un point éventuellement, mais si on a atteint une ou plusieurs dizaines, on pourra en éjecter un de 10. La/le gagnant.e étant celui qui aura le moins de points.
Le côté party game est renforcé par la folie ambiante du nyanlama, qu’on distingue sur les visuels. Une véritable envie d’insuffler de la folie par un arc-en-ciel étoilé. Et le plaisir de la collection avec un jeu de dés au matériel original. En effet, un lama sur chaque dé !
Conclusion
Efficacité certaine, comme le cherchent les jeux d’ambiance, Lama le jeu de dés s’ouvre facilement à tous les publics. Mais il n’en oublie pas d’y inclure un grain stratégique de folie, avec cette possibilité de se retirer d’une manche. Irons-nous trop loin, s’arrêtera-t-on trop tôt… ?