Les aventurières et aventuriers ayant parcouru Narak tous azimuts, attendaient de pouvoir dénicher de nouvelles trouvailles dans leurs explorations. Iello les a entendues, en éditant l’extension Les Ruines Perdues de Narak – Chefs d’expédition, de Min et Elwen, avec Jiří Kůs, Ondřej Hrdina, Jakub Politzer, František Sedláček et Milan Vavroň aux illustrations.
Bien entendu de prime abord, on se demande s’il s’agit d’une extension n’apportant que quelques bonus ou un véritable impact sur le jeu. Les rompu.e.s à Narak auront plaisir à découvrir 18 cartes objet et 12 artéfact, des sites des 2 niveaux, assistants, idoles et gardiens. Ainsi que 2 nouvelles pistes sur le plateau recherche. On inclura donc les éléments au jeu de base. Avec juste 2 éléments de ce dernier qui doivent être suppléés par leur nouvelle édition. En sus de l’arrivée du sceptre lunaire, ici rouge. De nouvelles opportunités déboulent ainsi, comme avec la ceinture militaire, offrant l’occasion de déterminer l’ordre de nos options. Bien pratique pour contrer l’éventualité hasardeuse notamment. Beaucoup d’autres atouts, accentuant les possibilités et stratégies dès qu’on récupère telle ou telle carte, explore tel nouvelle voie… Viennent secouer ce que vous possédiez et connaissiez déjà, confirmant un fort renouvellement. Les ajustements sont quasi inexistants, un plaisir, puisqu’on ajoute directement du contenu, tout en jouant comme l’on sait.
Néanmoins une grande différence viendra quand même, afin de remuer encore plus vivement l’intérêt, par les cheffes et chefs d’Expédition. Cette fois, un peu plus d’ajustements à effectuer, dont via les placements d’éléments dus aux particularités propres aux personnages. Un sextet, dont chacun.e choisira ou tombera aléatoirement sur son entité, entre fauconnière, baronne, exploratrice, professeur, mystique et capitaine. Un matériel plus ou moins fourni propre à chaque, sera confié à qui incarnera unetelle ou untel, en sus de ses cartes dévolues. Des capacités spécifiques viennent pour chacun.e, avec de véritables distinctions parmi les manières de les jouer, de glaner des bonus… Et bien entendu, des effets disposés. Mais ce dernier point semble évident.
En revanche ce qui ne l’est pas, ce sont véritablement les grandes différences existant sur les moult approches dans la manière d’user de ces spécificités. Ainsi d’une session à une autre, on connaîtra des bouleversements selon qui sera notre membre. On cherchera alors éventuellement, surtout selon nos affinités de joueuses/eur, à en maîtriser 1 ou quelques-un.e.s. Néanmoins si on laisse le hasard décider, on peut se retrouver avec 1 dont on est moins adepte. De véritables distinctions et non juste des pouvoirs divers se jouant pareil. Insufflant une ample profondeur à cet apport de l’extension Les Ruines Perdues de Narak – Chefs d’Expédition.
Certains méthodes se croiseront entre plusieurs personnages. Comme tel élément, à placer en plus grande quantité, afin d’avoir davantage de choix dans ce qu’on y gagnera. On ne va évidemment tout vous détailler. Tant il y a à raconter et tant les univers de chaque protagoniste n’ont rien en commun avec celui des autres. Cependant par exemple, la fauconnière bénéficie d’une amitié solide avec un faucon, qu’on déplacera au fil des manches, potentiellement plus encore selon des mécaniques croisées. Et si on désire activer l’effet d’une case de sa piste où il vient de se stopper, il repartira ensuite au début et on recommencera. En allant plus ou moins loin selon ce qu’on désire accomplir, dépendant potentiellement de l’évolution de la partie…
Tandis que l’exploratrice elle ne bénéficiera que d’un pion archéologue. Toutefois grâce à ses jetons collation, 2 au départ, 3 dès la manche III, elle deviendra utilisable plusieurs fois par manche. Pouvant y explorer davantage de sites, s’extirper d’un mauvais pas… La baronne elle gagnera toujours plus de sous. Le mystique saura exiler ses peurs plus haut que ces montagnes de douleur… Entre placement, déplacement, gestion des cartes, des artefacts, gain de ressources… Tout est concrètement touché, mais plus chez l’une pour un thème, moins pour un autre… Les balances en sont aussi galvanisantes, que la richesse dans la variété de la façon de jouer avec chaque chef.fe.
Se perdre dans Les Ruines Perdues de Narak – Chefs d’expédition est également possible d’un point de vue artistique. Les lieux font fantasmer. Et les trouvailles très stylisées, en plus du charme des personnages dont on devine les classes sans même en savoir les appellations, confient davantage encore l’appel de l’aventure !
Conclusion
Extension on ne peut difficilement plus complète, tant elle touche à tout dont ce qu’on peut appeler un vrai mode supplémentaire, Les Ruines Perdues de Narak – Chefs d’expédition risquent de devenir un nouvel artéfact très prisé !