Duo dont on a l’habitude des très bons jeux, Phil Walker-Harding en tant qu’auteur et Klemens Franz aux illustrations, voient une autre de leurs créations sortir via le combo Funforge/Lookout Games : Llama Land ! Un divertissement risquant de vous faire chanter et danser dans la rue, ou les champs, telle une comédie musicale à la gloire des lamas !
Ah le travail de la terre ! Voici une belle et rude activité, nous donnant le plaisir de voir notre dur labeur fructifier et des lamas gambader. Oui des lamas. Car pour amasser davantage de points prouvant qu’on est la/le meilleur.e agricultrice/eur, rassembler des cartes lamas d’un certain genre ou encore installer tant de lamas à tel ou tel étage de nos champs, pourront s’avérer des objectifs.
Durant notre manche, on aura l’opportunité d’étendre ou construire notre domaine, autour de notre plateau personnel. Signalons que ces plateaux de départ, à sélectionner au hasard, s’avèrent distincts. Ce qui renouvèlera d’emblée la donne, par rapport aux cases retrouvées.
Si on choisit de l’étendre, il suffira de piocher une tuile terrain parmi les 5 piles de départ. Dont au moins une des cases doit être disposée orthogonalement adjacente à une déjà présente. De notre plateau au début, puis aux prochaines séquences : du plateau ou n’importe quelle tuile.
Suite à quoi on aura droit de placer un marqueur (on en possède 4, qu’on peut faire transiter d’objectif en objectif) sur la carte objectif que l’on désire. Attention à se dépêcher, car le but proposera plusieurs places, avec plus ou moins de points de victoire. Nous obligeant à se contenter d’un revenu moindre si autrui s’accapare le gros lot. On ne vérifiera que lors du décompte final si la/les mission(s) ont été rempli.e.s.
Dans le cas où on décide de construire, il s’agira d’ajouter la tuile sur d’autres déjà là. Au pluriel en effet, car interdiction de la mettre sur une à la forme identique. Ni de cacher un ou des emplacements vacants. Ce que nos 4 tuiles fondations peuvent résoudre, en comblant et rehaussant les lieux. Interdit en outre de la poser sur un lama, pour des raisons évidentes de protection animale. Ces constructions déclenchent les effets des cases désormais en-dessous. En l’occurrence s’il s’agit de maïs, cacao ou pomme de terre, on glanera le jeton pour notre collection correspondante. En plus de valoir chacun 1 point de victoire pour ceux encore dans notre réserve. Idem pour l’emblème d’une pièce (une pièce vaut elle 2 points), tandis qu’une hutte nous délivre une carte personnage.
Des personnages dont on peut employer chaque carte une fois pendant notre phase, peu importe le moment. Par exemple, le fermier nous octroie un jeton culture bonus, si on recouvre 2 fois le symbole près de lui via notre construction. L’ouvrier donne lui une pièce en plus, contre le recouvrement d’une hutte. Le négociant permet d’échanger un jeton culture contre un autre, toutefois entre ceux qu’il indique. On vous laisse les surprises des marchands, colons et mineurs.
Le jeu ne s’appelle pas Llama Land pour rien ! Au terme de notre tour, on peut nourrir un lama, en se défaussant de 4 jetons d’une culture identique. Ou bien user, voire mixer, avec des pièces, 2 = 1 jeton. On gagne alors la carte lama de la plus haute valeur encore disponible, se répercutant à nos points de victoire, en lien avec la ressource utilisée. Puis on installera sur un emplacement vide et sans icône de notre domaine, un jeton lama.
Justement quand il n’y aura plus qu’un type de ces cartes lama, la fin de partie s’enclenchera. Idem s’il ne reste plus que 4 tuiles. On veillera simplement à ce que tout le monde atteigne la même quantité de tours joués. Et on passera aux totaux, dont vous connaissez les spécificités. Notons qu’il existe des variantes. Dont une pour débuter sans les objectifs ou une experte, avec d’autres cartes objectifs.
La charmante atmosphère de Llama Land visuellement retranscrite par Klemens Franz, nous confie davantage encore l’envie de prendre soin de nos champs et d’y voir gambader des lamas. Soit le point essentiel physique du jeu, nous faisant frétiller : les figurines de lamas !
Conclusion
La stratégie de placements, mêlée à des objectifs au long cours, ou non si on souhaite le simplifier, fait de Llama Land un jeu malin comme un lama ou comme un.e agricultrice/eur. Tant il s’agit de planifier sur tous les fronts et réagir si besoin.