Chronique jeu de société Nautilus Island

Loin d’être des naufragés du milieu du JDS, Johannes Goupy et Théo Rivière à la création, Clément Masson à l’illustration et Ulric Maes au graphisme, forment l’équipage de Nautilus Island (Gigamic/Funny Fox). Tenterons-nous d’en réchapper ?

Nautilus Island

Échoué.e.s sur une mystérieuse île déserte, la chance vient de nous sourire, même si elle part sûrement d’un malheur. Un sous-marin, le Nautilus, tout aussi vide de vies humaines, a été guidé par une tempête sur les lieux. L’opportunité de rassembler du matériel pour évacuer l’endroit, mais sans autrui !

Celle ou celui qui le quittera, devra pour ce faire cumuler un maximum de points, en gérant des collections. Le Nautilus se parsème de cartes, entre outils de navigation, vêtements, trésors… Le sextet de catégories, correspondant à un coloris chacune. Ce sont ces couleurs que l’on réunira, avec uniquement un paquet pour chaque, hormis les trésors, dans notre campement personnel.

Nautilus Island

Lors d’une exploration, on déterminera tour à tour une colonne de l’engin où placer sa figurine. Dès qu’elle s’y trouvera, on pourra se saisir de la carte du dessus de chaque pile, certaines visibles mais d’autres non, de cette colonne. Sachant qu’il y en a en comportant une, deux ou trois. Et que l’on ne peut s’installer à plusieurs sur une position identique. Ni rester sur la même colonne à la manche suivante. Dont l’action se déroulera en face. Offrant une plus grande ouverture dans l’identité placement/déplacement de Nautilus Island.

Cependant, plutôt que de récolter des ressources, on a le droit d’en poser dans son aire personnelle, d’autant de quantité qu’il y a de pioches dans la colonne où l’on se situe. Mais obligatoirement d’une même classe, pour former sa pile spécifique. À laquelle on inclura le jeton bonus correspondant à sa couleur, s’il est disponible parmi les 5 en cours sur le plateau. On en tirera des points soit directs, soit avec des conditions très différentes de quantité.

En somme, peut-être 5 paquets en tout, mais rien ne nous y oblige. Tout comme le moyen de stopper jusqu’au terme de la partie, leur progression. Car seulement après avoir rangé un ou des éléments d’un type, on aura le droit d’inclure le jeton hublot portant le numéro exact de la quantité comprise.

Nautilus Island

Ces jetons nous confiant les points indiqués, à la fin de l’aventure. Tout comme les cartes trésor, à conserver dans sa main jusqu’à la fin. Signalée par l’épuisement d’une pioche, demandant de conclure ce tour et d’en exécuter un dernier ensuite.

Bien que le contexte puisse faire froid dans le dos, Nautilus Island emprunte un ton si coloré sur les dessins de Clément Masson, qu’on ne paniquerait presque pas. Avec une mention particulière au splendide Nautilus, à l’identité steampunk.

Conclusion

Au milieu de cette île sûrement pas paradisiaque, se trouvait un trésor ludique : Nautilus Island ! Un coffre au sein duquel on pioche des perles stratégiques de placement/déplacement, menant à des joyaux de collection.