Lui jetterez-vous la première pierre ou trouverez-vous que Dolmen (Massive Work Studio/Prime Matter) s’avère un bijou ? La question est criée, de là à ce qu’une personne nous entende dans l’espace…
Que s’ouvre une autre dimension
Coloniser l’espace intersidéral… Voilà une sacrée initiative dont rêve l’humanité depuis toujours, ne pouvant plus se limiter à la colonisation d’une planète, puis d’une autre, encore d’une autre, ad lib. ! La découverte de Revion Prime risque de bouleverser la donne. Ce monde détient en effet le mystérieux Dolmen. Un cristal aux capacités invraisemblables, puisque permettant d’ouvrir d’autres dimensions.
Sauf que généralement dans ce genre de cas, il y a toujours une faille inattendue dans le plan. Et elle s’avère souvent spatio-temporelle la faille, avec des invité.e.s pas forcément très sympathiques. Néanmoins on rappellera que notre but est de coloniser un peu quiconque, en usant d’un cristal absolument pas à nous… Donc on se demande bien qui sont les plus belliqueux personnages. Toutefois, apparemment les Vahani, malgré leur nom sentant bon la douceur du jojoba et les colliers de fleurs, ont des intentions pas moins reluisantes. Et plutôt troublantes, par leur volonté première annoncée. Évidemment, ça va vite tourner en carnage ou « extraterrage ».
Vahani c’est gonflé
Attention, ne croyez pas que vous dézinguerez à tout-va sans trop de difficultés. Dolmen s’ancre dans la mouvance Souls-like/roguelike. Avec une dureté certaine et des combats de boss monumentaux, voire abusés comme généralement chez le genre. Ou encore une gestion esquive/coup/jauge spécifique/apprentissage des mécaniques adverses indispensable, souvent au détail près. Et accessoirement, on mordra pas mal la poussière spatiale. Pour mieux recommencer, péricliter, répéter…
Selon vos envies et affinités manette en mains, les 5 classes pour votre avatar ouvriront de vraies approches différentes. Avec plus ou moins de facultés dans ce qu’on évoquait. Comme le chasseur de primes, dont l’endurance et l’esquive seront les atouts. Là où le tank bien sûr est plus adapté au rapport de force. Le tireur profitera particulièrement de l’ambiance science-fiction dans l’espace, avec des armes à distance plutôt démentes. Et finalement originales, par rapport au genre du jeu précédemment évoqué, où l’on retrouve peu un tel univers. Évidemment, un hybride fera la synthèse équilibrée de ces qualités. Enfin, ce qu’on a préféré, la recrue à vraiment personnaliser.
L’expérience approfondit sa dimension rôliste dans les capacités et équipements. Chaque catégorie évoluera au fur et à mesure de l’avancée pour l’expérience engrangée, des matériaux glanés, des plans de fabrication d’armes et armures récupérés… Une facette forge solide, offrant de véritables perspectives pour mieux appréhender les moult ennemi.e.s. En plus des diverses capacités dont on disposera. La facette élémentaire, typique des jeux de rôle et sachant apporter un vrai plus, délivrera une plus vaste personnalisation. En vue de répondre au mieux aux points faibles des adversaires, selon tel ou tel élément.
It’s raining Dolmen
L’atmosphère angoissante, oppressante, de Dolmen, se ressent pleinement et participe à sa difficulté, ses craintes à avancer… Les espaces ne visent pas constamment à faire dans l’impressionnant, mais justement à nous cloîtrer parfois, à voir des environnements flippants dans leurs détails… Le tout orchestré par une bande-son totalement dans le ton. Capable même de se faire plus discrète, afin de véritablement se sentir seul.e au monde dans l’hyperespace.
Ou tout du moins seul.e contre une flopée de malandrins. Enfin ce n’est tout à fait exact, puisqu’il sera envisageable d’évoluer en ligne jusqu’à 4. De manière à coopérer pour venir à bout de la menace.
Conclusion
Proposant un univers très distinct des plus courants dans l’action/roguelike, Dolmen réussit à tirer son épingle du jeu. L’identité science-fiction/survival horror, sciurvival fictihorror comme on dit dans le milieu, insufflant autant une ambiance différente, que des équipements changeant la donne. Et à la vue de sa forte personnalisation, ce n’est pas gadget.