Parmi toutes ses chroniques, on risque d’avoir énormément droit à quelque chose du genre : « Dragon Quest Treasures sera-t-il le nouveau trésor de la Nintendo Switch ? », tout en se croyant d’une originalité sans fin. On se passera donc d’en faire autant et vous guidera simplement sur la piste de ce dérivé de la fameuse série de Square Enix. Arborant une identité se distinguant du tronc principal des ouvrages dirigé par Yuji Horii.
La Carte aux Trésors
Les joueuses et joueurs de Dragon Quest XI: Echoes of an Elusive Age, auront au préalable plaisir, ou non selon leur attachement, à retrouver Mia et Erik. La sœur et le frère version rajeunie, voguant à bord d’un drakkar, ont pour objectif commun de chasser des trésors pour amasser une colossale fortune. Bande de cupides ! Un mode de vie toutefois complexe, tant en dénicher s’avère rude. Heureusement, grâce à notre rencontre avec Persianna (Purrsula) et Porcus (Porcellus), 2 animaux très originaux, chatte et cochon ailé.e.s, comme on en rencontre souvent dans les DQ, un fort soutien nous sera apporté. Mais également un grand côté mignon/rigolo, à travers ces mascottes. Ces dernières qui nous mènerot vers des ruines aux dagues magiques. Pour finalement nous porter vers la quête, non pas des 7 boules du dragon chères à Akira Toriyama, mais les sept pierres du dragon.
Une aventure d’autant plus dangereuse, à cause d’une concurrence féroce. Notamment des gangs de pirates tentant de nous piller. Alors qu’on vient de creuser comme jamais un peu partout sur les îles flottantes de Draconia. On ne compte bien sûr pas se laisser faire ! Et si au fur et à mesure nous nous lierons avec d’autres créatures, nous aidant pour trouver des magots, il s’agira en outre d’une opportunité pour contrer les offensives de celles nous tombant dessus. Au final, une aventure (sous-titrée en français) qui ne cherche à devenir profonde comme la saga principale. Mais pourtant loin d’être dénuée d’intérêt. Avec un aspect palpitant, de l’humour et une sorte de liant entre les divers volets de la licence. Précisément, beaucoup d’éléments à collecter s’y réfèrent et plairont aux accros. Un aspect fan service bien employé.
Ils nous ont volé notre recette… Pirates !
L’archipel deviendra notre terre de recherches, mais également de base à améliorer pour l’une de ses parcelles. L’endroit où on viendra vérifier la valeur de nos trouvailles, véritable point central du système de jeu. Il s’agit littéralement d’un logiciel de chasse aux trésors et non d’une simple particularité dans ce RPG. Une technique amusante de fouilles lui est ainsi allouée, grâce aux créatures que nous recruterons. Soit via des rencontres, soit après les avoir vaincues puis rétribuées. Leurs capacités s’avèrent évidemment très distinctes pour trouver ces objets de toutes les convoitises. Par conséquent, on ambitionne également de former la meilleure équipe en ce sens. D’autant plus entre les 5 biomes très différents à traverser. Une sorte de radar nous permet déjà de s’approcher d’une piste. Transcrite à la sauce fantasy, l’approche est amusante en laissant penser aux détecteurs de métaux. Quand la voie est bonne, le signalement s’exécutera et on passera à une habileté innovante, en tout cas pour nous, avec une vision nous confiant plus précisément où creuser. Et maintenant, à nous de percer à jour le lieu exact, avec cette drôle de séquence de forage.
Si on parcourra ainsi de fond en comble chaque endroit et ne vous prenez dans le concept, la répétition peut rapidement diluer l’intérêt. Il reste toutefois continuellement relancé, grâce aux camarades à enrôler impactant ensuite les fouilles. Que l’on peut envoyer automatiquement glaner des richesses. Ces protagonistes fortement utiles également pour contrer nos assaillant.e.s. Les bagarres mettant aux prises Erik ou Mia, selon qui on contrôle à cet instant, plus les 3 créatures au maximum à embarquer avec soi. Sur le champ de bataille, tout s’avère très simple. Si vous n’osez vous lancer dans cette franchise, car craignez la difficulté des combats ou simplement n’êtes pas du genre tour par tour, Dragon Quest Treasures ouvre totalement l’accès. Direct dans la baston certes, mais en plus cette dernière est aisée à comprendre. Notre dague sert pour se défendre et soigner. Tandis que des consignes basiques sont à donner à nos partenaires.
Plus profond, un lance-pierres servira pour des objets à lancer. Des cailloux aux pouvoirs multiples, pouvant être récupérés tout au long de nos pérégrinations. Certains guérissent, d’autres détiennent des habiletés élémentaires efficaces contre des adversaires précis.e.s. Atout qui amuse, plutôt que de juste chercher un ustensile dans le menu et l’envoyer par une confirmation. L’exploration, les rencontres, les déplacements dont en train, les commerces où acquérir des accessoires importants en sus de ceux remportés sur le front… sont également au programme. Pour une aventure se parant d’atours propres aux jeux de rôle usuels.
Dragon Quest Creatures
On ne le citait tout à l’heure pour rien, puisque qu’on retrouve comme habituellement Akira Toriyama au design des protagonistes. Charismatiques, marrant.e.s, charmant.e.s… On en découvre de tous les genres. Avec notamment un ennemi capitaine sanglier anthropomorphe, digne des titanesques et fabuleux rivaux de Son Goku de l’époque Dragon Ball. L’ambiance vaut également par les musiques enchanteresses de Koichi Sugiyama. Le regretté compositeur voit ses œuvres perdurer via cette excursion rendant à la fois hommage à la marque Dragon Quest.
Conclusion
La quête aux trésors n’est pas un argument usurpé, tant Dragon Quest Treasures s’avère une simulation très originale dans le domaine. Avec son univers fantastique, dans les 2 sens du terme, nous emmenant tout autant à se lier avec des créatures non pas de poche. Une double-facette pouvant même devenir une très sympathique porte dérobée. Pour se laisser embarquer dans le monde de DQ, particulièrement mis à l’honneur ici.