Chronique jeu vidéo Goldorak – Le Festin des Loups

La fulgurante déferlante actuelle en France de moult produits dérivés, dans l’univers de la licence de Go Nagai, touche désormais au jeu vidéo. Goldorak – Le Festin des Loups (Endroad/Microids) sortant du bois pour atterrir sur PS5, Xbox Series X|S et PC. En sus de bientôt les PlayStation 4 et Xbox One, puis Nintendo Switch en 2024.

Goldorak – Le Festin des Loups

Et l’aventure continue

Cette fois, pas de suite à l’histoire que l’on connaît bien. Et si ce n’est pas encore le cas, profitez que France Télévisions via Okoo et France 3, diffuse l’anime. Justement c’est ce premier arc narratif, surtout du dessin animé plutôt que du manga UFO Robot Grendizer, que l’on (re)vivra.

Toutefois, avant de débarquer sur Terre et d’y découvrir le palefrenier Actarus, c’est son passé en tant que prince que l’on découvrira Duke Fleed. De sa planète Euphor dévastée par le Grand Stratéguerre, ses sbires se tirant dans les pattes et leurs Golgoths, on suivra notre héros et son robot de lumière et d’acier, sur la planète bleue. Devant désormais défendre celle-ci, mais pas juste à eux deux.

L’aventure étant véritablement tournée vers Goldorak et non Grendizer, toutes les références correspondent à la version française. Notamment pour les personnages et noms des coups spéciaux. Au-delà de ces précisions, Goldorak – Le Festin des Loups est doublé en français, en plus de toute la partie textuelle.

Goldorak – Le Festin des Loups

Une jouabilité avec du Météo Punch ?

Rendant pleinement honneur à l’évolution d’un épisode classique, on aura droit à plusieurs phases de gameplay. Entre celles d’exploration à pied, nous faisant rencontrer des PNJ bien connus. Et celles d’action, à bord de l’engin titanesque debout.

Ainsi qu’en version vaisseau de dos, pour des séquences de jeu de tir. Du shoot’em up existant aussi avec l’OVTerre d’Alcor, en vue de haut. En collant comme il se doit à la série, le voyant sans arme au départ et s’inscrivant par conséquent dans le shmup d’esquive. Sans volonté de devenir des mythes du danmaku, ces passages effectuent un très bon boulot. Et servent parallèlement à rafraîchir l’expérience, pour ne pas rester qu’un beat’em up.

Soit les parties à bord du gentil Anterak, équipé de sa panoplie de coups légendaires, notamment à distance : cornofulgure, fulguropoing… Tout en étant beaucoup dans le corps à corps rapide, qu’on ne voit que peu habituellement. Néanmoins, cette variation passe sans problème et se justifie par rapport à la quantité d’adversaires déboulant, pour un ton plus action pêchue. Avant d’en passer aux Golgoths, qui en tant que boss demanderont une certaine analyse.

Les moments dans la base du professeur Procyon, donneront en plus l’occasion d’améliorer Goldorak. Et également de lui faire arborer un autre style de peinture.

Goldorak – Le Festin des Loups

Une technique taillée à l’Astérohache ?

Son large popotin entre deux chaises, Goldorak – Le Festin des Loups mêle un côté dessin animé à ses graphismes, quasi cel-shading, à du plus classique en 3D. Et cette seconde facette abaisse malheureusement la qualité visuelle, par une technique moyenne, souffrant en sus de bugs sporadiques.

En revanche il suffira de marcher sur une étendue d’eau, pour remarquer des éclaboussures très typées DA vraiment stylées. D‘ailleurs combattre dans l’eau, en ayant amplement pied, à la tombée de la nuit, rendra une superbe séquence graphique.

Qui plus est au son du mythique générique réorchestré, forcément si vous appréciez déjà la franchise, vous ressentirez quelque chose. Les doublages français et les textes étant par ailleurs de très bonne facture, on se (re)plonge d’autant plus dans l’histoire. Mention particulière à Rigel, toujours aussi hilarant et charismatique comme sa voix d’époque.

Goldorak – Le Festin des Loups

Conclusion

Avouons que dès l’annonce de Goldorak – Le Festin des Loups, on ne s’attendait pas à un grand jeu. Et espérait surtout qu’il ne s’agirait pas d’une catastrophe, surfant sur la vague nostalgique de la saga. Finalement un jeu d’action/tir sympathique, devant beaucoup à l’enrobage Goldo. On espère une suite, tant au niveau ludique la série a beaucoup à apporter via ses autres arcs.