Chronique jeu vidéo Kao The Kangaroo

Tandis qu’on manque clairement de jeux de plateforme actuellement, des licences bien connues n’étant par exemple pas tentées car les ventes ne seraient astronomiques et par conséquent des moindres ou inédites ne se lancent de même dans l’aventure, les studios préférant surfer sur certaines vagues copieuses, on a droit au rebond de Kao le Kangourou. Avec un nouvel épisode sobrement nommé : Kao The Kangaroo. Tate Multimedia et Just for Games le sortant de leur poche sur Nintendo Switch, Playstation 4, Playstation 5, et Xbox One / Series X. Pas de Dreamcast.

Kao The Kangaroo

Everybody wants to Kao boxing

Père disparu, sœur dont il est persuadé qu’elle en danger, il n’en faut davantage pour que notre ami le kangourou file à sa recherche par instinct. Une véritable histoire de famille, néanmoins teintée d’énormément d’humour dans les dialogues. Mais les problèmes ne concerneront pas seulement ce trio. Une énorme menace pèse sur les diverses îles, voyant les autochtones péter les plombs.

Suite à une phase d’apprentissage, il enfilera les objets qui lui permettront peut-être d’atteindre ses objectifs. Rien de moins que des gants très spéciaux, appartenant à son papa.

Kao The Kangaroo

Le rebond de la plateforme 3D ?

Assurément, Kao The Kangaroo s’inscrit dans l’envie, qu’on a vu récemment avec le retour de 2 autres animaux qui en furent des vedettes à l’époque, de proposer des expériences à la saveur des JV de plateforme 3D des 32 et 64 bits. Puis ayant connu sur les générations suivantes encore quelques jolies, voire excellentes productions. Néanmoins pas mal laissées sur le carreau depuis.Tandis que la plateforme 2D a elle profité d’un élan de nostalgie et de mode. Alors pourquoi pas la 3D ?

Justement, Kao a bien envie de taper du poing sur la table pour relancer le genre. Clairement, on retrouve cette identité. Avec un lieu central nous emmenant vers moult niveaux à explorer, au fil de runes récupérées débloquant d’autres lieux. De par l’évolution technologique, on bénéficie de mondes vraiment riches, au sein desquels on adore crapahuter, entre phases de plateforme 3D et poursuites vues de face. Et éventuellement dénicher un peu tout. On pourra très bien se concentrer sur la trame principale. Néanmoins des objets seront à collecter, si vous désirez compléter le jeu à fond de manière factice avec les diamants. Ou encore afin d’obtenir des informations scénaristiques supplémentaires, via les parchemins.

Le plus important restant de récolter un maximum de pièces pour acquérir des améliorations de santé et tenues. Des atouts utiles en vue de venir à bout des moult ennemi.e.s et autres éléments sur lesquel.le.s on pourra simplement cogner. Ou encore user d’une frappe au sol. Et plus forte encore, la spéciale, nécessitant de remplir la barre dévolue. Et même des surprises, pour varier les plaisirs.

Toutefois, on retrouvera des boss à l’élaboration non feinte. Aux mécaniques à apprendre, avec de vraies recherches pour nous afin de trouver comment s’en débarrasser. Sans faire dans la grosse difficulté, pour se donner un genre. Avec parallèlement des séquences d’enchainements d’adversaires plus retors.e.s.

Kao The Kangaroo

Kao technique

L’aspect ultra coloré avec des univers très distincts, renforce cette sensation de ces jeux phares d’auparavant. Qu’on retrouve pleinement et avec joie ici. Si jouer à de l’ancienne 3D,au même titre que les graphismes, vieillit mal par rapport aux logiciels 2D, on se rend compte à quel point la maniabilité et l’expérience, dans leur héritage actuel, fonctionnent tout aussi bien. Et que finalement le genre n’est pas daté. En plus de s’adapter à un public beaucoup plus large, avec cette envie de partager, d’évoluer chacun.e son tour…

Kao The Kangaroo

Conclusion

Amusant de constater que c’est en se ressourçant dans des approches codifiées d’il y a une vingtaine d’années, tout en lui offrant des bonus et notamment visuels actuels, que Kao The Kangaroo nous offre un voyage rafraîchissant. Boxant dans une catégorie différente du marché du moment.