Chronique jeu vidéo Let’s Get Fit

Jane Fonda, Véronique et Davina, savaient que la technologie pouvait aider à maintenir en forme, qui n’ose forcément sortir ou encore ne peut accéder à une salle de fitness avec Jamie Lee Curtis comme professeure ou Gérard Vivès pour nous prêter une serviette. Voxler et Exkee comptent par le biais des fonctionnalités de la Nintendo Switch, prolonger cette approche avec Let’s Get Fit (Ravenscourt). Un cours de sport exquis ?

Call on Switch

Soulignons immédiatement ces fameuses fonctionnalités, qui plus précisément ont attrait aux Joy-Con. Le coffret de Let’s Get Fit comporte ainsi un lot de sangles, pour les y glisser. On attache l’une à un bras, la seconde à une jambe et nous voilà équipé.e.s tel Robocop, pour pratiquer notre (re)mise en forme. La détection des mouvements s’effectuant alors simplement pour nous, car aucune gêne des appareils. Et efficacement dans la reconnaissance des déplacements de nos membres.

Des exercices de force pure

Pour dynamiser l’approche, Let’s Get Fit ne nous laisse pas face à des propositions d’exercices, mais envoie 4 coaches sportives et sportifs, afin de nous guider. Ces êtres virtuel.le.s ne serviront évidemment à rien si vous n’avez vous même pas assez de motivation. En revanche, à l’instar simplement du défi que peut nous confier tout jeu vidéo, dès qu’on s’implique dedans, cela marche vraiment. Un accompagnement aidant, avec des spécialités. Une zen mais faisant quand même pas mal bouger qu’apprécieront les adeptes du retour en force du yoga. Deux accélérant le cardio, avec 1 encore plus poussée pour brûler les calories. Et le 4e, qu’on surnommera Mr Belding, pratiquant dans un building le body-building.

Un découpage des genres qui nous ouvrira des envies et adaptations intéressantes, selon ce qu’on désire travailler. Soit pour y gagner pour la forme, voire les formes, soit tout bonnement car c’est qu’on préfère. Ou déteste et donc passe par le logiciel pour nous y forcer. Ainsi, la division n’entraîne pas seulement une découpe des types de gests, d’efforts… Mais bel et bien d’activités sur le travail à effectuer. Pour renforcer ceci, améliorer cela… Gagner en énergie ou sur tel muscle, n’ayant rien en commun, le haut et le bas non plus… Ou même se fixer des défis, mélanger l’ensemble…

Le soin pris dans les détails est extrêmement plaisant, car on rappelle qu’il ne faut faire n’importe quoi en sport. D’autant plus en fitness et aérobic. De même si vous vous mettez à la musculation en parallèle. Vous risquez sinon de vous blesser. Idem concernant les niveaux, très distincts, pour ne vous envoyer vers quelque chose d’hyper soutenu. Alors que vous y risqueriez une syncope. Sachez donc ne pas partir vers n’importe quoi, n’importe comment.

Squat me I am famous

Servez-vous du jeu comme bon accompagnateur. Montrant et expliquant les mouvements adéquats (dont l’air vélo qui nous amuse beaucoup), délivrant des enchaînements d’exercices plus ou moins longs et intenses… Avec des répétions d’une certaine quantité, tenir par exemple une position de gainage durant tant de temps… Et progressivement si votre santé et votre corps le permettent, franchissez des caps. L’intelligence artificielle est réussie pour vous éviter des erreurs. Mais que la vôtre ne devienne justement artificielle. Et que de ce duo que vous formerez avec le JV, surgisse un cocktail énergétique de qualité !

Conclusion

Intéressant déclic pour faire du sport, ne serait-ce que pour aider sa santé, sans avoir en face des stéréotypes de salles de fitness se matant dans la glace (vous les trouverez dans les classements en ligne peut-être), Let’s Get Fit sait surtout calibrer les divers publics. On apprécie cette envie de ne lâcher les athlètes de salon, mais pas seulement, sans accompagnement. Une vraie différence, en plus de l’amusement et la réussite d’user des Joy-Cons pour performer.