Chronique Jeu Vidéo Monster Hunter Rise

Sonnant l’heure de la traque d’abord sur Nintendo Switch, puis PC, Monster Hunter Rise la claironne désormais sur PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series, Game Pass compris. L’une des licences phares de Capcom s’offre ainsi forcément un plus grand parterre de chasseuses et chasseurs virtuel.le.s et potentiellement une version augmentée. En tout cas on parlera de ce que l’on connait : la PlayStation 5 ! Soulignons que l’extension Sunbreak, n’arrivera elle que plus tard.

Monster Hunter - Rise

Une calamité scénaristique ?

Là où avec Monster World, le choix avait été pris d’insuffler un énorme contenu scénarisé à l’aventure, cela s’avère clairement moins le cas chez MHR. Une divergence qui n’est ni un tare, ni un bienfait. Puisque qu’une partie du public, adorateur de la franchise ou non, n’a finalement que (peu) faire d’une profonde histoire, avec beaucoup de cinématiques. Et celui-ci part justement dans une aventure réduite sur cet aspect. Ce qui attirera davantage cette frange. Sans être complètement dénuée d’un scénario, qui nous guidera au sein du village de Kamura. Lieu anciennement assez tranquille, aux fabuleux paysages, attirant les voyageuses/eurs.

Un calme presque champêtre et à la fois un endroit d’une vaste et faste richesse culturelle. Cependant parfois troublé par les évènements de la Calamité, dont on ignore à quel instant un nouveau surviendra. Voyant des créatures violentes, dangereuses et globalement titanesques, débarquer en nombre. Et vous l’aurez deviné, il en adviendra à nous de le défendre. En solo ou potentiellement accompagné.e par d’autres joueuses et joueurs en ligne.

Monster Hunter – Rise

Cliffhanger

Nouvel épisode, égal nouveautés ! L’une des plus importantes dans le système de jeu, le Filoptère, s’avère un grappin organique nous offrant une vision et une approche innovantes au sein d’un MH. En l’occurrence, les déplacements à vive allure, un peu partout et particulièrement en ce qui concerne les airs et des plateformes très hautes. Une verticalité changeant littéralement la donne. Mais il se trouve tout aussi efficace et percutant pour les autres directions. La profondeur de la personnalisation et potentiellement de l’envie de tenter à plusieurs reprises le périple, mais différemment, se situe en outre sur cet apport. Car il sera envisageable de le lier à son arme, parmi les 14 de base, afin d’obtenir des attaques spécifiques. Forcément, vous aurez peut-être envie de tout découvrir dans le genre. Tout en possédant l’opportunité, une fois en difficulté, de prendre contrôle de vos ennemi.e.s en grimpant dessus. Une variante de ce que l’on a pu connaître dans la série.

Autre ajout devenant vite indispensable, les Chumskys ! La compagnie féline n’a toutefois pas perdu sa place en allant à la chasse. Les Palicos restant toujours là. Avec désormais l’arrivée de cette caste canine, elle aussi foncièrement mignonne. Et bien entendu, performante sur le terrain ! Au-delà de l’aventure principale et des quêtes alternatives, garnies de la profondeur évolutive au niveau de l’équipement et l’appréhension de nos techniques de combat, Monster Hunter Rise déboule avec un pan annexe.

En l’occurrence, les fameuses Calamités, voyant des vagues de monstres débarquer à l’assaut du village, avec à leur tête de superbes boss dont on devra prendre l’identité en compte en amont. Ces offensives adverses, nous mettant dans une position défensive à planifier. Cette spécificité propre à cet épisode, délivre une sensation tower defense / maître du donjon rafraîchissante. Au fur et à mesure des missions et objectifs rempli.e.s, on glanera d’autres moyens de venir à bout de ces sièges. Avec des tas de pièges à placer, aux puissances variées. De même que leur déclenchement, pouvant tantôt nécessiter des autochtones, voire carrément des personnages héroïques à recruter.

Monster Hunter – Rise

Monstre technologique ?

Comme précisé, nous ne pourrons qu’évoquer la dernière console de Sony. Enfin on relève que cette version dématérialisée, puisque seule cette édition existe pour l’instant pour les consoles nouvellement touchées, marche à la fois sur les Play 4 et 5 et qu’apparemment le crossplay entre celles-ci est possible. Tandis que les consoles Microsoft et ordinateurs iront ensemble. On utilise « apparemment », puisqu’il faudrait bien sûr tout vérifier avec des personnes sûres. Dont pour la qualité du fonctionnement ! Techniquement le 60 FPS est amplement supporté, en revanche pour les hautes précisions sur l’image, on ne dispose d’un matériel suffisant pour les traiter. Au même titre que la plupart d’entre vous. Vous serez donc ravi.e.s d’apprendre qu’avec des appareils plus communs, le rendu est déjà d’un haut niveau, très adaptable. Entre la quantité d’éléments et la fluidité, on aura l’opportunité de choisir.

Monster Hunter – Rise

Conclusion

Très bon jeu en tant que tel, Monster Hunter Rise a en plus le bon goût de vraiment se démarquer du dernier autre volet. On y déniche ainsi des forces distinctes entre les 2 et y remarque une grande divergence dans l’approche narrative. Soit des arguments pouvant agripper également des publics moins intéressés par MHW. Et peut-être que cet apport défensif très prenant, pourrait devenir courant chez ses suites.