Chronique jeu vidéo The Cruel King and the Great Hero

Par goût du bon mot, on a envie de vous confier que Nippon Ichi Software et NIS America, nous proposent littéralement un jeu de rôle papier avec The Cruel King and the Great Hero. On ne compte pas vous laisser trop longtemps dans l’expectative. Allez Père Dragon, raconte-nous une histoire !

Une histoire qui nous prend pour des contes ?

La jeune Yuu qu’on incarnera, vivra une fantastique épopée, avec pour but de devenir une grande héroïne ! Dans la droite lignée de ce que fut son père. Ce dernier plus de ce monde, ayant légué à son ancien ennemi, devenu ami, le dragon Cruel King, la tâche de veiller sur elle.
Le lien entre la fille et son second père s’avère très fort. Mais elle qui était encore toute petite lors de la disparition de son père, désire en savoir davantage sur lui.

On découvrira ainsi progressivement leur histoire commune. Celle du père et du dragon. Néanmoins, si tout semble doux dans un premier temps avec ces moments pour l’endormir, comme souvent chez les contes, derrière se dissimulent des drames. Comment réagiront Yuu et notre propre personne ? Attention, il était une fois sera nécessaire de lire l’anglais pour comprendre les textes.

The Cruel King and the Great Hero

Sois gentille pas méchante, c’est pas gentil d’être méchante

Durant ses journées l’envoyant à l’aventure, Yuu accomplira, si on le désire, des quêtes annexes dont on a dès à présent envie de parler. Celles-ci prenant la forme d’Actes de Gentillesse. Et oui, on aide les autochtones et il en découle la preuve de notre bonté d’héroïne en culotte courte ou presque. Un aspect du système s’alliant pleinement au scénario.

Bien entendu, durant ce quotidien allant de chapitre en chapitre, rappelez vous que nous sommes au sein d’un conte, des quêtes principales seront à accomplir. Non sans soutien, puisqu’on croisera le chemin d’allié.e.s, bien utiles pour venir à bout des vilain.e.s ! Si ce décorum et quasi la manière dont on a de le conter, pour vous mettre dans l’ambiance, peut paraître enfantin de loin, vous savez qu’il n’en est rien. Car à l’instar de ce genre d’histoires dites pour enfants, se retrouvent d’horribles situations, entre meurtres et autres personnes avalées.

Les mécaniques de combat ne sont par conséquent pas en reste. Avec une dimension J-RPG de haute-volée, mais rien que par l’habillage, offre une approche semblant simplifiée. Ainsi, on évolue au tour par tour, avec la possibilité de défendre, fuir, d’employer un objet, attaquer basiquement ou encore user d’une capacité. Se servir d’une telle habileté ne demandera ici pas de recharger une jauge, comme à l’accoutumée, mais des étoiles au travers des tours. Un changement ne payant pas de mine dit comme cela, mais dans l’expérience, cela approfondit vraiment l’atmosphère. Et à la fois la compréhension en ressort aisée, sans besoin de comprendre une quelconque langue cette fois.

L’identité rôliste se situe en outre via les montées en niveau à force de réussite, les capacités octroyées au fur et à mesure… Ainsi que par le biais de l’équipement. En se couvrant comme il se doit, y compris avec des anneaux, notre santé, notre force, notre défense et notre vitesse, s’en trouveront accrues. Qu’on achète ces pièces ou qu’on les déniche dans un coffre. Car l’exploration fait partie de l’aventure.

The Cruel King and the Great Hero

Elle et il vécurent heureuse/heureux et eurent beaucoup de jeux vidéo

La saveur de conte ne se résume qu’à l’approche scénaristique. The Cruel King and the Great Hero nous aspirant dans son univers graphique, charmant comme un prince.  Une patte crayonnée et des effets de papier/grimoire. Avec des personnages se mouvant dans une 2.5D comme on dit, qui nous enchantent. Clairement, on songe à Paper Mario. Et comme il n’en sort des tonnes, et aucun hors consoles Nintendo évidemment, on ne boudera notre plaisir par sa disponibilité sur Nintendo Switch, mais aussi PlayStation 4.

D’autant plus que ce jeu possède ses propres idées. Pas du genre dont on fera une boulette, à jeter dans la corbeille. Et ce ne sont pas ses délicates musiques qui diront le contraire. Collant également comme il se doit à l’ambiance.

Conclusion

D’un jeu de rôle 2D déjà très solide, The Cruel King and the Great Hero nous embarque dans l’originalité de son conte entre douceur et terribles révélations. Dont les visuels époustouflants font pleinement partie.