Chronique Kung Fu Panda Le jeu de société

Selon la rumeur, tout le monde veut combattre en style kung fu. Mais selon Nick Fallon, Rob Harris, James Sheahan et Kristian Amundsen Østby à la conception du jeu, ainsi que les artistes JJ Ariosa et Michal E. Cross, il semblerait qu’everybody wants to kung fu dicing ! Kung Fu Panda Le jeu de société (Funforge/Modiphius Entertainment) venant nous défendre avec des dés.

Kung-Fu Panda

Prévu pour durer plus ou moins longtemps via une mission simple, une aventure de trois missions ou une histoire de neuf missions, Kung Fu Panda Le jeu de société démontre déjà une envie de s’ouvrir. Un peu à l’instar de maître Sifu, après avoir vraiment accepté Po. Mais la difficulté est aussi paramétrable, sous 3 modes, dont un expert. Cette approche pour tous les publics nous plait considérablement. Marre des batailles voulant opposer les genres de joueuses et joueuses.

Les 2 à 4 combattant.e.s, peu importe leur niveau, pourront ainsi incarner chacun.e un personnage héroïque de la saga. En vue de vaincre les Wolf Spearmen, les Slashers, les Ox Grunts, Tai Lung et Wolf Boss, secourir des PNJ… Ceci à travers des contextes distincts, selon vos choix à propos des options expliquées précédemment. Nul besoin de vous étirer pour la baston, seul l’échauffement des poignets et mains sera nécessaire. Puisque KFP est un jeu de dés, mais en temps réel, aux manches durant 3 minutes. Ce qui demandera d’agir vite, tout en réfléchissant et en visualisant ce qu’il se déroule. On retournera le sablier en scandant 1, 2 KUNG FU !, puis tout le monde simultanément jettera ses 4 dés. Avec comme but de sortir les faces idoines pour avancer dans la quête, vaincre les ennemis…

Kung Fu Panda

Si lors de notre jet on obtient un ou plusieurs dés requis par la combinaison à effectuer, on pourra le ou les garder de côté, puis relancer les autres. Afin d’obtenir le bon combo et non employer les résultats des bons, puis les relancer eux également dès à présent pour avoir plus de chances d’avoir le ou les symboles qui manquent. Selon celui ou ceux sur le(s)quel(s) on tombe, on pourra frapper avec le poing ou le pied, tant face à des rivaux (mais à mettre K.O. grâce à des associations plus ou moins complexes), que des obstacles et pour récolter des jetons. Le chi lui active le pouvoir spécifique (telle face peut être comptée comme une autre, tel logo remonte la vie…) de notre personnage et peut par ailleurs ranimer un.e de nos membres. Étant donné qu’on risque de perdre des points de santé par les affrontements et éventuellement par notre périple sur ce délicat terrain.

L’icône de déplacement permettra de se mouvoir sur les tuiles. Certaines seront malfamées et vous savez de quelle manière répondre. Néanmoins, on pourra bouger plus loin avec davantage de déplacements, au lieu de combattre, car pas sûr que sortent les dés adéquats. Le coup de griffe lui active la roue du destin. Avec un effet à répercuter immédiatement, sauf s’il n’y en a. Parfois il s’agira de l’entrée en scène d’un nouvel ennemi. Parfois celui/ceux en place sur une même tuile qu’un.e ou plusieurs de nos comparses, passeront à l’offensive…

Kung Fu Panda

On préfèrera donc les moments où entre équipières/iers, nous sommes sur le même lieu, afin de venir à bout d’un problème. Comme pour employer un chariot, en combinant nos dés. Là où d’habitude on ne se sert que des siens. Ce qui demande une stratégie de coopération d’autant plus efficace, afin de se rendre où nécessaire pour accomplir des objectifs. Par exemple annexe, si on veut bénéficier du jeton raviolis pour s’octroyer des mouvements spéciaux, bien utiles. Ou principal, en sauvant des autochtones. En évitant de s’éparpiller et en cherchant à s’entraider. Car un K.O. collectif, ne pas accomplir la mission à temps ou carrément la rater, vaudra une défaite.

Le plaisir de Kung Fu Panda Le jeu de société, se savoure tout autant d’un point de vue matériel. Pouvoir s’amuser avec d’aussi jolies figurines, procure des sensations, même si on adore aussi les jeux abstraits.

Conclusion

L’ouverture de Kung Fu Panda Le jeu de société à un maximum de publics, jeunes et moins jeunes, pour une haute difficulté ou moindre, en brèves ou longues sessions permet déjà d’atteindre une certaine plénitude. Confirmée bien sûr par son système de jeu, aux nombreuses mécaniques. Alliant la coopération, à des tâches à remplir individuellement pour réussir à temps.