Chronique livre Au-delà des murs de L’Attaque des Titans – Les chaînes de la liberté

Parmi les nombreuses thématiques autour desquelles s’articulent les ouvrages sortant chez Third Éditions, c’est désormais un manga, tout du moins pour l’œuvre originelle, sur lequel on se penchera. Clément Drapeau préparant une explication tridimensionnelle avec Au-delà des murs de L’Attaque des Titans – Les chaînes de la liberté, afin d’en savoir plus sur l’œuvre d’Hajime Isayama.

 

Enfin tridimensionnelle, pas vraiment. Puisque l’auteur développera son sujet au travers de 4 parties. Soit une technique carrément plus fortiche. Les étapes du quatuor, qui se divisent en sus elles-mêmes en plusieurs chapitres.

Avec directement la réponse à la première question qu’on nous pose généralement pour un tel bouquin : faut-il avoir lu les mangas ? Ou vu l’anime, qui sera également évoqué. Et bien oui ! Car d’emblée on nous décortiquera ses histoires, personnages et autres évènements. Et tout au long de cette expérience, soit également dans les autres sections, la plongée au sein de scènes précises et les rapports à des éléments scénaristiques, « obligent » à les avoir dévorés. Comme le ferait un Titan avec des humain.e.s… Sans quoi, vous vous grilleriez tout !

Sans omettre qu’on aura droit à des propositions d’explications sur son scénario, ses thèmes très variés… En outre de ses nombreuses zones nébuleuses, inexpliquées, voire inexplicables. Les débats s’avèreront donc ouverts.

Le pan sur la jeunesse de l’auteur et son élaboration créative est aussi au menu. Si les raccourcis chez ce genre de sorties peuvent souvent s’effectuer (heureusement celui-ci ne souffre de cet égard), la découverte n’en reste pas moins passionnante. D’ailleurs ici, on constatera pleinement à quel point les codes principaux de Shingeki no Kyojin trottaient dans la tête du mangaka. Via son premier succès en one-shot aux côtés de Kodansha, ayant cru en lui. D’ailleurs en parlant de l’éditeur japonais, soulignons ces moments à propos du français Pika. Permettant d’analyser les genres auxquels est rapproché L’Attaque des Titans. Et parallèlement, sa classification entre shônen et seinen.

Si Isayama s’autorise de vraies libertés pour construire ses œuvres et particulièrement celle-ci dès sa genèse, puis les premiers pas concrets de SNK, on peut avoir envie d’y voir un lien direct avec la grande thématique de cette franchise. L’ultime principal segment, se penchera sur « La quête de la liberté ». En s’articulant autour des chaînes de la violence, du temps et de l’existence. Nous ancrant dans la dimension d’oppression du peuple face aux Titans évidemment. Mais également des murs censés les protéger et à la fois les étouffant. Sans oublier le fallacieux gouvernement, plus oppresseur et menteur que jamais. Un gouvernement en somme… La comparaison avec la réalité sur cette quête de liberté et tous ces odieux éléments l’empêchant, se ressent ainsi par son biais.

Quand la couverture de l’édition classique et celle de la First Print s’avèrent très différentes, on apprécie particulièrement l’approche. Ce qui s’avère le cas entre celles de France Mansiaux et Dike Ruan. De quoi ressentir des aspects variés de la saga, à l’instar de ses propos.

Conclusion

Découverte détaillée et tentatives (tout et son contraire étant généralement dits selon les personnes sur SNK) d’analyses profondes, font d’Au-delà des murs de L’Attaque des Titans – Les chaînes de la liberté, un véritable prolongement pour quiconque apprécie la licence. Et permettre de continuer à apprendre et débattre dessus.