La collection Mes grandes Découvertes de Gallimard Jeunesse, accouche d’un bel album bien potelé. La vie sauvage des Bébés Animaux, écrit par Caroline Stamps et John Woodward, traduit par Bruno Porlier, s’intéressant à de nombreuses et nombreux animaux, sur environ 220 pages.
Avant de se lancer, animal après animal, dans ses sujets, le livre propose une sorte d’introduction bien nommée : Démarrer dans la vie. Deux pages évoquant globalement cette période, matinées de quelques exemples. Nous ouvrant déjà aux thématiques des oeufs et formations in utero, le fait qu’il existe des bébés sans défense et d’autres assez développé.e.s, à la métamorphose, l’instinct et l’apprentissage, ainsi que l’éducation.
Des propos généralistes soulignant quelques distinctions, qui se détailleront par la suite. Avec des animaux elles et eux-mêmes séparé.e.s selon les catégories. En somme : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons et invertébrés. Chaque espèce en leur sein, ayant droit à 2 ou 4 pages, entre textes et photographies.
Ces dernières fantastiques, qu’elles soient petites ou aillent jusqu’à la double page, corroborent directement les thèmes soulignés. Pour glisser des exemples : distinguer l’état à la naissance, remarquer une certaine situation typique due à une prodigieuse caractéristique, les voir en train de jouer… D’ailleurs, l’aspect ludique s’avère particulièrement mis en valeur dans les explications. Ce dont on profite pleinement par les imagesa. Tant elles et ils sont trognon.ne.s à s’amuser.
De l’évocation de la gestation ou incubation, à la naissance, puis aux premières années et même au-delà, on aura droit à pléthore d’informations. Comportementales, sociétales (comme le moment où iels quitteront éventuellement le nid ou au contraire le regroupement familial sur la durée…), physiques… Avec, concernant ce dernier sujet, des détails sur l’adaptation à leur environnement.
Des spécificités toujours impressionnantes à relever. Notamment sur celles et ceux naissant rose dans leur nudité. Tandis que d’autres bénéficient d’atouts visibles, pour faire face aux lieux et climats. À l’instar des phoques, arborant une fourrure blanche, tendant vers le jaunâtre (vous y comprendrez cette couleur). Diamétralement différente donc du pelage adulte, les protégeant du froid.
On découvrira également les régimes alimentaires, liens familiaux, astuces de logis… L’ensemble amené dynamiquement, avec des encadrés et pastilles, complété.e.s par des clichés et schémas explicatifs.
Conclusion
La variété zoologique de La vie sauvage des Bébés Animaux s’avère certes impressionnante. Mais surtout, on a le plaisir de constater qu’elle ne galvaude pas la profondeur informative. Sans omettre sa richesse visuelle, en faisant un documentaire génial sur tous les plans.