Chronique livre documentaire L’Œuvre de Makoto Shinkai – L’orfèvre de l’animation japonaise

Devenu l’un des principaux fleurons de l’animation, et pas uniquement japonaise, l’auteur notamment de Your Name, intrigue forcément d’autant plus. Alexis Molina se tourne ainsi vers l’homme et ses films, avec L’Œuvre de Makoto Shinkai – L’orfèvre de l’animation japonaise (Third Éditions).

L’Œuvre de Makoto Shinkai - L’orfèvre de l’animation japonaise

Comme beaucoup d’artistes, peu d’éléments personnels sont trouvables au gré des entretiens et autres focus sur celui nous concernant ici. Tant mieux selon nous, car pour beaucoup des éventuels sujets que des personnes cherchent à gratter, ils n’ont aucun intérêt. En revanche, certains s’avèrent essentiels pour comprendre des thématiques privilégiées, des spécificités artistiques… À l’instar d’événements de jeunesse, du parcours jusqu’au succès… L’auteur saura en ce sens farfouiller, pour nous mieux nous permettre de saisir qui est Makoto Shinkai. Ainsi qu’analyser ses obsessions.

Revenir sur ses thèmes lancinants, abordés de diverses manières dans ses films. Mais où le dénominateur commun reste évident, s’avère l’un des principaux axes de l’ouvrage. Parallèlement, des techniques devenues de véritables marques de fabrique du réalisateur, sont tout autant décryptées. Notamment de par les symboliques qu’elles représentent.

L’Œuvre de Makoto Shinkai - L’orfèvre de l’animation japonaise

L’adolescence, particulièrement ses romances et sa légèreté moins codifiée par les barrières que s’imposent les adultes, reste partie prenante au fur et mesure que sa carrière avance. Par conséquent, cet univers nostalgique et poétique, baignant dans le fantastique, est pleinement décortiqué dans ce documentaire.

L’Œuvre de Makoto Shinkai - L’orfèvre de l’animation japonaise

Les mondes s’opposant fréquemment chez ses ouvrages cinématographiques, les jaquettes de la version classique et celle First Print en font tout autant. Par le biais d’un saisissant contraste, entre celles de Sylvain Sarrailh et Killian Prevost.

Conclusion

La double facette touchante et technique des films abordés, se ressent également dans l’écriture de L’Œuvre de Makoto Shinkai – L’orfèvre de l’animation japonaise. Une certaine tendresse nous laissant y flotter, au gré de l’historique et du développement des thèmes.