Au travers de Queer et Fières – Un guide pour explorer son identité de son sous-titre, Rowan Ellis dans ses écrits, traduits par Nora Bouazzouni, et les illustrations de Jacky Sheridan, désirent aider les personnes à mieux se comprendre et les soutenir face au monde particulièrement impitoyable. Mais également faire en sorte qu’au lieu de l’ignorance, quiconque puisse mieux comprendre chacun.e.
En vue de toucher sur plusieurs sujets finalement tout le monde, l’ouvrage se décompose en 3 grandes sections, elles-mêmes divisées en plusieurs parties. Si ce trio possède des énoncés clairement conçus pour signaler l’accompagnement qui s’en suivra, chaque information en devient tout autant importante pour n’importe quel.le lectrice/eur lambda. Potentiellement pour soi-même aider quelqu’un.e de son entourage sur des questionnements intimes ou graves. Qu’afin d’en connaître également davantage sur l’historique des luttes et symboles, parfois personnifiés, LGBTQIA+.
Ou encore les termes, car même si les étiquettes sont horribles pour tout dans la vie, quelques appellations facilitent les échanges. Sans pour autant cantonner qui que ce soit à ceci ou cela. On le relèvera grandement lors du pan Identités et vocabulaire LGBTQ+. Primordial si on se sent perdu.e, mais également pour mieux communiquer avec quiconque. Et par conséquent, mieux contrer les haineuses/eux, en leur renvoyant leur ignorance.
Justement et fort malheureusement, le bouquin est obligé de se pencher sur ces horreurs. Conseillant ainsi sur le coming-out. Tant on sait que les retours peuvent s’avérer plus que rudes, alors qu’il n’y a aucune raison à cela, il s’agit d’une normalité autant qu’être « hétéro ». Mais on sait que cela n’est pas aussi simple à cause de l’engrènement dans une société imposant un formatage : les filles avec les garçons. En sus des femmes au ménage et aux couches, tandis que les hommes sont à l’usine ou au football. Et ce livre s’y plonge, afin d’aussi combattre toutes les cases, les préjugés… Car s’offusquer d’une sorte de xénophobie, tout en étant carrément homophobe, il y a maldonne. Et tout se lie, comme on espère beaucoup le constateront enfin. Il guide en outre vers des moyens d’appréhender et solutionner la gestion de sa santé mentale, des difficultés, du harcèlement…
Conseillé dès 14 ans, en espérant que vos établissements scolaires aient respecté la loi sur l’éducation de la sexualité, portant notamment sur les sujets LGBTQ afin d’aider, autant que d’éviter la haine, Queer et Fières abordera lui diverses thématiques consacrées. Dont sur ce qui est vraiment du sexe. Avec des exemples explicites à l’écrit. On sait que vous aviez envie d’un subtil jeu de mots du genre : mais pas à l’oral ! Des précisions justement non abordées en S.V.T. ! Mais l’étant par les associations supposées être conviées à ces cours spécialisés. De même que sur le consentement et les maladies infectieuses et transmissibles, soulignées ici.
Comme l’indique son titre, il faut être fières d’être queers. Et non nécessiter de s’en cacher. L’ultime segment reviendra ainsi sur les fiertés, des personnes et évènements symboliques… Ainsi que les questions de styles, de voies pour élargir sa communauté ce qui n’est pas évident quotidiennement IRL par peur…
Conclusion
Avant ouverture, on ne peut déjà que se réjouir de la sortie non discrète d’un tel ouvrage. Mais une fois à l’intérieur, se dévoile la fierté de constater que toute personne y trouvera de quoi la guider librement. Sans bloquer, contrairement à ce que la société cisgenrée entonne massivement. Queer et Fières informe sur soi, sur les autres, sur l’histoire… Et on souhaite qu’il aidera parallèlement un maximum de gens, ancré.e.s encore dans la haine, à changer leur comportement.