Avouons que depuis notre découverte de cette version d’Emi Mitsuki de la cultissime Creamy Mami, notre impatience pour chaque nouvel épisode nous fait sautiller telle une idol de J-pop sur scène. C’est donc avec appétit qu’on ouvre Dans l’ombre de Creamy T4 (Kurokawa), traduit par Xavière Daumarie.
Le retour dans le passé de Megumi reprend, parallèlement à la stratégie de montée en grade de Shingo dans la société familiale. Désormais, nous y découvrons le surprenant et risqué coup d’éclat, organisé pour la révéler au grand public. Au fil des révélations commerciales pour mieux vendre son « produit », on s’aperçoit des techniques marketing à établir. En vue de conserver une certaine image. Tout en battant le fer tant qu’il est chaud. Et en parallèle, on remarque les difficultés rencontrées en coulisses pour l’idol, via la jalousie de ses concurrentes du même label.
On ne peut alors que comparer avec le présent, par rapport au plan de communication autour de Creamy. Mais aussi du passage de Megumi du côté de la perfide jalousie et des traquenards envers la petite nouvelle. Toutefois, on aura droit à une Creamy bien différente d’habituellement. Enchaînant les bourdes publiques et devenant beaucoup plus loquace, voire piquante. On se doute bien de la vérité, en voyant ce passé rattraper son ainée.
La relation de cette dernière avec son producteur est aussi mise en exergue. Nous révélant son développement et les cassures qui ont pu avoir lieu suite à certains évènements. Pour en arriver à leur actuel statut. Même s’il reste encore beaucoup à apprendre. Par ailleurs, on distinguera l’évolution de Kidokoro dans son travail. Déjà très drôle dans le passé, où il était apparemment plus gaffeur encore.
Conclusion
Les rudes combats en dehors de la lumière, rendant aussi sensible que profond ce manga, et ses touches d’humour toujours aussi décapantes, continuent de nous passionner avec Dans l’ombre de Creamy T4.