Titre accrocheur de Rikito Nakamura (scénario) et Yukiko Nozawa (dessin), traduit par Aline Kukor, qui pourrait carrément paraître racoleur, soulignons dès à présent que Les 100 petites amies qui t’aiiiment à en mourir (Mana Books), possède néanmoins une romantique dimension.
Tel un cap d’expérience atteint à force d’acharnement durant un jeu de rôle, Rentaro vient de tristement célébrer son centième râteau. Pas l’outil de jardinage vous l’aurez deviné, mais bien un énième refus après une demande pour sortir avec lui. Précisément, une centaine de filles et ce en partant depuis fort longtemps.
L’entrée au lycée pourrait-elle lui devenir bénéfique ? En tout cas, le début des vacances lui fait faire une divine rencontre, lui annonçant 100 rencontres cette fois réussies. N’est-ce cependant pas trop pour un adolescent romantique, « poly-coeur d’artichaut » ? D’autant que si l’une venait à ne pas être heureuse, elle risquerait d’en péricliter.
À peine arrivé à son nouveau bahut, il tombe simultanément sur deux charmantes demoiselles. Coup de foudre réciproque entre lui et ses camarades. Sauf qu’il devra en choisir une. Et donc potentiellement laisser la seconde décéder ? On ne dévoilera pas la chute de cette situation, mais forcément cela risque de devenir rocambolesque de satisfaire les deux.
Leurs caractères opposés, les entraînent qui plus est dans des situations encore plus délirantes. Entre Hakari, forçant le trait de la douce jeune fille romantique. Et Karane, au caractère tempétueux cependant tout autant accro au garçon, avec des déclarations toujours percutantes physiquement parlant.
Sauf qu’en trouple, on est loin du compte à rebours final. Une troisième, beaucoup plus réservée, se mêlera à la danse. Avec le risque de marcher sur les plates bandes des deux premières. Notre héros se lancera ainsi dans des plans d’envergure, pour que rien ne parte en vrille. Enfin hormis le fait qu’un lycéen sorte avec 3 filles en même temps… Et qu’elles connaissent très bien ce partage, en le vivant ensemble pour l’instant.
Conclusion
D’un point de départ capable de laisser dubitative/if, Les 100 petites amies qui t’aiiiment à en mourir dévoile finalement une certaine sensibilité. Au milieu évidemment d’un tordant humour.