Adaptant le roman de Natsu Hyūga, Minoji Kurata réunira-t-elle tous les ingrédients nécessaires pour sa transformation en manga, aux personnages de Touco Shino ? Double élément de réponse à venir, puisque Mana Books publie les deux premiers volumes simultanément. À commencer bien sûr par Les Carnets de l’apothicaire – Enquêtes à la cour T1, traduit par Géraldine Oudin.
Capturée, puis vendue à la Cour intérieure de l’empire, Mao Mao ne fait pas de vagues depuis les environ 3 mois qu’elle travaille comme servante de base. Pourtant, apothicaire de père en fille, elle possède une instruction et des atouts, qui lui vaudraient un meilleur sort. Elle préfère cependant rester loin des intrigues malsaines. Et plutôt payer son dû, en a priori deux ans.
Mais les maladies et décès des enfants de l’empereur et de deux de ses dames, suscitent sa curiosité. Peut-être même davantage que l’envie de les sauver. Ses connaissances et qualités dans le domaine, lui valent vite un intérêt certain de la part des plus hautes personnes.
À commencer par Jinshi, un eunuque bien plus important qu’il ne pourrait laisser paraître. Entre les deux, une particulière relation se tissera. La jeune femme ne pouvant supporter son air et sa manière de toujours débarquer quand il ne faut pas. Énormément d’humour ressort de ce jeu relationnel, malgré l’ambiance parfois dramatique.
Surtout que beaucoup de choses se trament continuellement dans les coursives. Et désormais, elle risque d’y être sans arrêt mêlée de gré ou de force. Son nouveau camarade de travail, la sollicitant perpétuellement, parfois pour d’étonnantes demandes. Insufflant un voile mystérieux, qui développera sûrement une intrigue au long cours. Là où pour l’instant, elle enchaîne surtout les missions.
Conclusion
D’apprentissages historiques, à une drôlerie boulimique, Les Carnets de l’apothicaire – Enquêtes à la cour T1 s’avère un efficace remède littéraire !