Comment savoir à qui et quoi se fier, lorsque chaque matin notre mémoire a tout évacué des précédents jours ? Voici le postulat de l’intrigue de She is beautiful T1 (Kurokawa) de Jun Esaka (auteur) et Takahide Totsuno (dessinateur), à la traduction de Marie-Saskia Raynal.
Coupé du monde extérieur, le centre de recherche « L’enclos », un chouïa glauque dans ses conditions, renferme des jeunes filles scrupuleusement nées par périodes fixes. Afin de rester dans les pas des précédentes générations, pour sortir uniformément de nouvelles unités qui rejoindront les diverses formes d’activités.
Une vie devenant d’une certaine sorte toute tracée, dès leur dixième anniversaire. Durant lequel une cérémonie pour la génération en cours, donne lieu à l’annonce de la voie attendant chaque petite fille, selon les résultats de leur éducation.
Kurumi rêve elle de suivre sa meilleure amie, pour qui elle semble même développer davantage de sentiments. Cependant, elle ne possède les mêmes qualités que celle-ci, particulièrement douée pour les arts. Un aspect qui pourrait lui ouvrir les portes du monde de dehors. Tellement craint, mais à la fois attirant concernant notre héroïne. Désirant découvrir de visu, ce qu’elle ne connait que par les livres.
Cette réalité, elle la prendra de plein fouet quatorze ans plus tard. Selon ce qu’on lui raconte, un accident aurait impacté sa mémoire récente. Si bien qu’après chaque profond sommeil, elle se lève le matin en ayant tout omis de la veille. Et plus précisément de tout, en remontant jusqu’au jour précédant son dixième anniversaire. Cependant, la vérité n’est pas si simple et elle part déjà dans une course effrénée vers celle-ci. Ainsi que vers la recherche de son amie, dont le souvenir ne s’effacera lui jamais.
Conclusion
Aucun risque d’oublier She is beautiful T1, même après une grosse sieste. Les mystères l’entourant persistant dans notre esprit, en attendant la suite.