Chronique roman Chair de Poule – La nuit des pantins

Probablement l’épisode le plus culte de la série de R.L. Stine, tant même si vous n’avez ni lu le livre, ni vu la série, l’un de ses personnages a été repris trait pour trait par d’autres œuvres, il y a une certaine excitation à retrouver Chair de Poule – La nuit des pantins (Bayard), traduit par Laurence Kiéfé. Et ce, dès l’illustration d’Oriol Vidal de cette marionnette nous glaçant le sang.

La nuit des pantins

Caro et Lucy, adolescentes jumelles, ont tendance à tout faire pareil et plus ou moins gentiment se taquiner constamment. Mais pour une fois, Caro va se démarquer niveau activité. Puisque par un (mal)heureux hasard, elles découvrent un pantin abandonné. Que la première appréciera et nommera Clac-Clac. Tandis que sa frangine, lui intime de le jeter.

Toutefois elle a beau le critiquer, lui confier qu’il lui fait peur et qu’elle devrait le balancer, elle développe rapidement une grande jalousie. Surtout que la néo-marionnettiste, s’amuse à jouer les ventriloques. Et ça marche ! Elle fait rire tout le monde. À tel point qu’elle est même rétribuée, pour des spectacles à domicile.

Plutôt que de chercher sa propre voie, voire continuer dans une passion qui ne plaît pas à sa sœur, comme les bijoux fantaisies, Lucy persiste à vouloir faire pareil. Ce qu’elle pourra bientôt, grâce à son père ramenant d’une boutique le même genre de personnage. La confrontation entre les jumelles grimpera ainsi en flèche. Surtout que la seconde n’arrive pas du tout à être drôle avec M. Wood.

D’étranges phénomènes, voyant notamment les pantins dans de mauvaises postures et même par la suite devenir véhéments, renforcent cette rivalité. Comme si les pantins étaient animés et parlaient d’eux-mêmes… Non mais et puis quoi encore ? Forcément, il ne peut s’agir que de l’autre qui se sert de la marionnette, pour faire passer sa colère.

Ce sont même les conflits avec les parents qui monteront au fil des sales coups. Si bien que les deux truculents nouveaux pensionnaires, ne seront plus tellement les bienvenus. Sauf qu’on ne se débarrasse pas comme ça de petits garçons de bois diaboliques. On ne désespère pas que Cookie le chien leur fera leur fête. Mais à la fois, on flippe souvent pour lui.

Conclusion

R.L. Stine n’a aucun mal à nous manipuler, pour nous donner envie d’acquérir Chair de Poule – La nuit des pantins. Tout en sachant par avance qu’ils sont vivants, les ficelles ne s’avèrent jamais trop grosses et on se laisse surprendre à chaque fois. De quoi secouer notre cœur de bios !