Chronique roman La Cité du Temps

Œuvre de Diana Wynne Jones originellement sortie en 1987, A Tale of Time City devenue La Cité du Temps en français, nous fait voyager jusqu’au siècle suivant pour la découvrir chez Ynnis Éditions. Maison habituée de l’autrice, aux univers baignant dans le fantastique. Celui-ci mis en valeur par la couverture de Nadou.

La Cité du Temps

L’aventure que vit Vivian Smith, 11 ans, dès les débuts de l’ouvrage, s’avère assez pesante. En ce jour de 1939, le danger est tel à Londres à cause de la Seconde guerre mondiale, que les familles font leur possible pour envoyer leur progéniture loin de la capitale. La peur se fait sentir dans le train bondé. Les détails sans êtres foncièrement sordides, n’en sont pas moins poignants. Et la quasi adolescente craint en outre de ne trouver cette tante qu’elle ne connaît, mais devant l’accueillir.

Elle n’aura toutefois l’occasion de la chercher, car elle sera directement embarquée par un garçon. Sous un faux prétexte, puisqu’il se révèle venir d’un temps lointain. De même que son compagnon bientôt rejoint. Pourtant, ces voyageurs spatio-temporels, s’avèrent simplement deux enfants. Et pas car on leur enseigné tout ce qu’il faut et envoyé la quérir. Jonathan et Sam sont partis sans autorisation. Pour ne rater celle que les protectrices/eurs de la Cité du Temps, veulent ramener à leur époque.

Cet endroit servant à superviser l’histoire, mais également à y voyager pour agir dessus. Et la modeler à leur guise ?. Seulement, des évènements la secouent de plus en plus. Avec des évènements marquants, supposés fixes, bougeant amplement dans la frise chronologique. Une fissure de taille abstraite, mais également concrète à un endroit qu’on vous laisse découvrir, obligeant à s’occuper au plus vite de ces problèmes. Techniquement selon les 2 canailles, enfin un légèrement hautain mais non méchant et un vraiment coquin, la jeune fille devait être cette personne. Cependant, elle n’est la bonne V.S. !

Cette dernière qui pourrait sauver La Cité du Temps. Et donc l’histoire, car elle ne s’avère n’importe qui. Même si les archives peuvent laisser à désirer. Les désaccords existent sur la réalité des faits et ses variations. D’intéressants sujets à ce propos sont abordés. Tout en voyant notre trio crapahuter en ces lieux, côtoyant certains types de fantômes. Et voyageant parallèlement entre les années, afin de mettre la main sur un voleur et des éléments indispensables en vue d’éviter le pire. Tout en nous dépeignant des éléments scénaristiques forts, sur des périodes connues et des siècles loin devant nous. Ces derniers qui n’existeront sûrement jamais, à cause de nous.

Conclusion

Périple haletant, jonglant avec l’humour et les sentiments, La Cité du Temps nous emporte dans son ambiance entre fantasy et science-fiction, aux touchantes thématiques.