Chronique Roman La Revanche des Ténèbres

Suite de La vengeance des étoiles et terme de cette saga de Tara Sim, La Revanche des Ténèbres (Bayard), traduite par Anath Riveline, reprendra les intrigues nous tenant en suspens. Leurs résolutions sauront-elles nous satisfaire ?

La Revanche des Ténèbres

Bien que poursuivant l’histoire complètement dans la foulée, ce second volume porte à la fois presque les traits d’un préquel. Il ne s’agit pourtant d’un scénario propre, se déroulant avant les évènements connus. En revanche, il permettra d’en découvrir amplement davantage sur le passé des protagonistes. Un aspect peu, voire pas abordé durant la première aventure. Un choix délibéré, plaçant les héroïnes et héros dans leur contexte présent. En vue d’y marquer et remarquer les relations progressant et les quêtes nous menant jusqu’à ce second roman. Constitué de la principale intrigue personnelle, à savoir : la vengeance. Toutefois, on n’en dévoilera pas davantage s’il vous reste à lire les débuts de cette duologie. Conserver de tels secrets, nous rapproche presque de la mentalité de nos 2 vedettes. Cayo et Amaya, ayant quand même une sale manie de ne se dire les choses !

L’aspect intimiste de la série, se mélange à ce comportement qui ne les aidera vraiment pas ! Si dans la réalité on voit davantage de monde ne s’avouer quoi que ce soit, pour finalement bien casser du sucre, voire des chaises sur le dos des concerné.e.s, ici c’est vraiment l’état inverse. Celui où tout s’envenime lorsqu’on ne communique point. Alors que si on agissait autrement, tout s’apaiserait. Et on se rendrait compte que l’intelligence dans les rapports sociaux, ce n’est carrément pas notre domaine. Mais il faudra bien faire avec, tout en comptant le reste de la bande, en vue d’enquêter au sein de la ville de Baleine. La terrible épidémie y sévissant, ne paraissant pas proche de d’éteindre.

Tandis qu’entre les hôpitaux pris d’assauts et une idée pécuniaire derrière, à l’instar de la réalité, les moins bien loti.e.s se retrouvent sans quelconque soin. Dans le moins pire des ignobles cas, au beau milieu d’un immeuble où on doute être en sécurité. Ne serait-ce que du point de vue de l’hygiène. Et cette horreur, on la prendra vite de plein fouet. Des ignominies, on en rencontrera moult autres au cours des multiples questions et investigations. Le repère de jeux clandestins que se trouve être ce lieu, facilitera les tensions et autres jeux d’esprits et d’identités. La facette politique s’avère tout autant un rouage essentiel de l’ouvrage. Entre machinations et trahisons, dont on se régalera tout du long.

Conclusion

Ne rien se dire peut coûter cher, voilà une leçon que nous confie La Revanche des Ténèbres ! Tout en délivrant une romance littéraire prenante, entre enquête et sales coups politiques. De la politique classique en somme…