Chronique roman Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

Cultissime long-métrage de Robert Zemeckis sorti en 1988, le roman de 81 de Gary K. Wolf l’inspirant : Who censured Roger Rabbit?, est enfin disponible en France. Ceci sous le même titre que le film, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (Ynnis Éditions), avec une localisation de Jacques Fuentealba.

Qui veut la peau de Roger Rabbit

Eddie Valiant ne s’attendait sûrement pas à vivre une telle rocambolesque aventure, en acceptant l’affaire de Roger Rabbit. Ce dernier, un lapin de bande dessinée, recrutant le détective humain, afin de savoir qui en veut à sa peau. Selon lui, ses producteurs l’empêche d’obtenir un rôle vedette, malgré des promesses. Au beau milieu d’une histoire de picoti-picota.

Le côté exubérant du personnage fictif, mais vivant finalement dans la même réalité que les humain.e.s, laisse perplexe le privé. Cependant, les événements s’enchaînent entre intimidations et réels meurtres. De quoi commencer à prendre le dossier au sérieux.

L’enquête lui fera rencontrer des protagonistes hauts en couleur, à l’instar de la plantureuse Jessica Rabbit. Tout en voyant des classiques mis à l’honneur, directement ou par des clins d’œil.

Qui veut la peau de Roger Rabbit

L’un des grands questionnements avant d’ouvrir ce bouquin, s’avère évidemment l’impact des scènes à l’écrit. À l’écran, les gags toonesques marquaient sans même avoir besoin de dire quoi que ce soit. Tant ils rendent hommage à tout un pan de l’histoire de l’animation, via des farces terriblement visuelles.

Force est de constater que cela fonctionnait déjà sur papier. Évidemment si vous vous y connaissez un minimum en dessins animés, particulièrement ceux jouant sur des effets burlesques, vous aurez carrément les images à l’esprit.

Conclusion

Loufoque polar, aussi drôle qu’empli d’originaux rebondissements, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? reste incroyable. Même si vous avez plusieurs fois regardé le film.