Chronique roman Raven Blade T2 Le chant noir

Second tome de l’histoire (chronique de Raven Blade T1 L’appel du Loup) d’Anthony Ryan, traduit par Maxime Le Dain, Raven Blade T2 Le chant noir compte bien conclure cette franchise dans le sang et le sombre.Raven Blade T2 Le chant noirVous songez probablement que cela peut paraître un peu direct. Pourtant, on ne peut s’avérer plus clair sur la double identité de ce roman. L’auteur ne semble pas vraiment vouloir laisser pénétrer un soupçon de clarté, aucune concession pour éventuellement ne pas aller suffisamment loin dans ces domaines. Ni même en vue de toucher un public plus large.

Des sensations pleinement ressenties au travers de Kehlbrand. Le meneur de la Horde d’Acier, comptant bien devenir le seigneur dominant de tous les Royaumes. Et avec lui, on ne fait vraiment pas dans le faux méchant. Une pure saleté, détruisant tout sur son passage, d’une violence et d’un caractère jusqu’au-boutiste.

D’autre part, on suit les pérégrinations de Vaelin Al Sorna. La seule personne capable de s’opposer à ces horreurs. Sauf que lui aussi pourrait rapidement s’avérer assoiffé de sang. Car au-delà du cheminement action qui le mènera là ou il le faut, ou non d’ailleurs, c’est l’aspect plus personnel et torturé qui en fera l’essentiel de sa saveur. Les hésitations, les questionnements, les doutes… Une qualité dans les dialogues et les interrogations le torturant sont d’un haut niveau et passionnent. Comme quoi, le sombre et le sang ne se trouvent finalement pas systématiquement sur le champ de bataille.

Conclusion

Aussi violent, que poussé dans ses réflexions personnelles, Raven Blade T2 Le chant noir oppose 2 ambiances, le rendant d’autant plus intéressant.