Chronique roman Koh-Lanta Le camp de vacances

On connaissait déjà les jeux de société et livres jeux au sein de l’univers de l’émission de survie. Nouveau dérivé de celle-ci avec cette fois un roman, Koh-Lanta Le camp de vacances (Les Livres du Dragon d’Or), de Laura Rivière, avec une couverture de Sophie Leullier.

Koh Lanta Le camp de vacances

Un camp d’été pour adolescent.e.s Koh-Lanta vient d’être lancé ! Notre personnage principal et narrateur, Gabriel, quitte Paris pour la Nouvelle-Calédonie. Direction cette aventure aux côtés d’autres jeunes, pour l’instant à peine croisé.e.s dans l’avion pour la plupart. Cependant avant même de découvrir ce voyage, on imagine des parents et autres tutrices/eurs très intelligent.e.s et responsables, en envoyant les gosses à l’autre bout du monde. Ce qui coûte cher en voyage certes. Mais on se refait niveau pensionnat. Puisque normalement, les enfants ne se nourriront à peu près que de manioc à dénicher, devront construire leur abri… Et aucune consommation d’eau ou autre, puisque ni douche, ni tout à l’égout.

En réalité, avant de rencontrer Gabriel, on nous affiche les informations à propos de ce camp. On y apprend que le logement est là et pas si spartiate. Que les repas seront équilibrés, enfin sauf en cas de victoire en épreuve de confort vous le constaterez. L’hygiène est également au menu… Finalement, elles et ils mangeront et seront plus propres qu’en restant chez elles et eux. Et risquent de revenir en bonne santé. Enfin ça, rien n’est moins sûr, car les dangers veillent !

Dans un premier temps, par les relations. Car la touche Koh-Lanta se ressent au travers d’un jeu où 2 équipes s’affrontent au préalable, avant une avancée à l’instar du divertissement télévisé. Avec une seule personne qui en deviendra la grande gagnante ! Mais heureusement pour les parents, même si éliminé.e lors d’un conseil, l’enfant n’est pas renvoyé.e illico chez elle/lui. Si l’opposition entre les 2 clans s’avère une chose, le pire peut finalement souvent se situer au sein du sien. Les différents caractères, surtout si certains éléments veulent mener la danse, pouvant vite faire éclater la cohésion. D’autant plus lors d’un jeu perdu, en rejetant la faute les un.e.s sur les autres. En n’oubliant de manipuler autrui. Afin d’éviter de se faire éjecter par ses partenaires lors de l’irrévocable conseil.

Ce qui vaudra particulièrement pour une copine, au caractère bien trempé, que se fera rapidement notre héros. Face à une autre fille du groupe, qui compte en prendre la tête. Et justement la prise de tête il en sera question, si bien que la première et Gabriel partiront vers d’autres aventures, hors des limites autorisées. Au-delà du suspense et des rebondissements entre le jeu et les relations, on découvre ainsi un périple annexe insufflant une grande tension. Le contexte changeant complètement et s’agrémentant d’une certaine peur.

Conclusion

Haletant lors des épreuves, mettant en exergue les sentiments et notamment les rivalités, Koh-Lanta Le camp de vacances reflète complètement la double identité. Soit une aventure humaine pas simple à gérer sur place.