Alors que Mana Books multiplie les ouvrages touchant à l’univers de la licence d’Ubisoft, après 2 tomes d’un manga et un roman, voici un artbook. Et L’Art de Assassin’s Creed Valhalla surgit à pic, tel un assassin du haut d’une bâtisse, afin de bondir (quasi) conjointement avec le jeu vidéo qu’arbore son titre. Disponible ou bientôt selon sa plateforme, entre PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series X.
Puisque davantage qu’une équipe artistique se trouve derrière ce fameux logiciel, l’ouvrage ici présent lui rend honneur. En regroupant des œuvres de ce grand collectif, en sus d’Ubisoft Montreal. Notons que l’on a auparavant droit à une préface de Raphaël Lacoste, qui n’est autre que le directeur artistique du JV en question. Une triplette d’années de travail que, avant d’éventuellement s’en rendre compte en l’explorant manette en main, l’on peut découvrir sous un format classique . Le tout sur papier glacé, en plus d’une couverture rigide dont la Viking ne semble pas » hacher » ses mots.
Les représentations visuelles sur les presque 200 pages, alternent entre moult genres et avancées dans le développement. Ainsi, l’on transitera d’esquisses, en modélisations 3D, en passant par des concept arts. Ou encore des illustrations définitives, nous démontrant toute la profondeur de l’univers, rien que par une image en 2D. La pluralité des approches au cours de cette lecture, vaut dans tous les domaines. On y parcourra les divers chemins empruntés pendant l’aventure vidéo-ludique. De ce fait, voyager de la Norvège, à l’ancienne Angleterre, permettra de découvrir des atmosphères différentes. Mais également des paysages et biomes particulièrement distincts. De séquences enneigées, l’on se projettera vers des contrées plus verdoyantes. Sans omettre des fortifications que l’on s’imagine potentiellement déjà assaillir.
Justement, l’on ne saura que trop vous conseiller de jouer/finir le JV, avant de vous lancer dans ce bouquin. Ce dernier confie tant de révélations, qu’il vaut mieux les garder de côté en attendant. Surtout que l’histoire dans les AC, s’avère aussi importante que le contexte historique. Et à propos de celui-ci, l’on nous fait diverses confidences à propos des inspirations, de la relation à la réalité du terme du IXe siècle… Afin de mêler réalité et légendes.
Cependant, si vous le conserverez précieusement à proximité, en attendant de conclure votre périple, il n’est pas non plus indispensable de s’intéresser à ce jeu, pour apprécier l’artbook. Le plaisir des yeux et ce que l’on apprend par les textes, se suffisent déjà à eux-mêmes. Que vous soyez joueuses/eurs ou pas du tout. Et peut-être que pour certain(e)s, cela vous donnera l’envie de vous engouffrer dans ce monde virtuel. La variété est tout autant présente dans l’identité de ce que l’on nous montre, entre personnages, décors, environnements… Et comme l’on profite des explications, traduites par Laurent Laget, l’on a l’opportunité d’aller au-delà d’un simple enchaînement de visuels.
Conclusion
Riche en se penchant sur tous les plans et pans du développement graphique, L’Art de Assassin’s Creed Valhalla permet autant d’apprendre sur un tel travail, que de régaler son regard.