La série de Bragelonne imageant grâce à Armel Gaulme, des écrits d’Howard Phillips Lovecraft, se poursuit. Cette fois, Les Carnets Lovecraft : Les Rats dans les murs comptent bien grignoter votre for intérieur et y instaurer la peur.
16 juillet 1923, 5 ans après avoir acquis le prieuré d’Exham, le faisant ainsi revenir dans le giron familial, l’héritier des de La Poer peut enfin s’installer dans sa nouvelle demeure. Suite à sa restauration et sa modification de mobilier. Il désire maintenant passer le plus clair de son temps libre à le découvrir plus en profondeur. Tout en réhabilitant son nom. Alors que le lieu et ses ancêtres sont affublés d’une très mauvaise réputation dans la région.
Ceci pour des raisons tant mystiques, qu’horrifiques. Entre les décès en nombre plus qu’inexpliqués et les indications qui semblent prouver que de sombres rituels ont eu lieu. Si bien que l’endroit avait été retiré au seul héritier qu’il restait il y a bien longtemps, des suites d’un drame inexplicable. L’envoyant lui-même à s’enfuir en Virginie et changer de patronyme.
Toutefois, au-delà d’éventuels sacrifices qui effectivement peuvent s’envisager par rapport à certaines époques et croyances, cela s’arrête sûrement à ces malheureux et terribles événements. Et s’approfondit peut-être à la rigueur par une invasion de rongeurs. Néanmoins, hormis les bruits et le comportement des chats, principalement de Noiraud, véritable héros durant Les Carnets Lovecraft : Les Rats dans les murs, on ne distingue rien de spécial.
Mais l’homme découvrira un passage secret de la bâtisse. Ce qui renforcera les craintes que suggèrent les autochtones. Pouvant compter sur Edward Norrys, ami de son fils, il explorera en compagnie de spécialistes, ces mystérieux fonds.
On ne pourra vous en révéler davantage sur cette investigation dans les fondations, tant l’on vous gâcherait tout. Mais comme souvent avec H.P. Lovecraft, l’horreur ne s’arrête pas là où elle peut paraître se trouver. Elle grattera encore plus loin. Quitte à vous dépecer.
Tout au long de la nouvelle, l’on découvre les illustrations crayonnées d’Armel Gaulme. Nous permettant de fixer un visage sur divers personnages. Mais aussi d’être littéralement englouti(e) par la puissance du prieuré. Sans oublier les petits rats de l’opération archéologique que devient cette aventure et sa folle fin.
Conclusion
Un cadre ambiant pesant de la part de Lovecraft, qu’accentue Armel Gaulme par ses dessins, confirme que Les Carnets Lovecraft : Les Rats dans les murs nous emportera dans sa démence via une double facette.