Critique du roman La Première Inquisitrice : La légende de Magda Searus

Vous vous en doutez à la lecture de son titre, La Première Inquisitrice : La légende de Magda Searus, nous situe au commencement de ce rôle qui se transmettra de génération en génération. Et que l’on connaît désormais bien au travers des écrits de Terry Goodkind. Maintenant, découvrons sa genèse.

La Première Inquisitrice : La légende de Magda Searus

Baraccus Searus, qui officiait en tant que Premier Sorcier, s’est suicidé. Torpeur au Conseil Central, mais plus encore chez Magda, sa femme. Par la perte de son mari auquel elle tient véritablement certes et qu’elle n’a pas épousé pour améliorer son statut. Elle qui ne vient pas de la haute et qui ne bénéficie point du don.
Mais au-delà de la tristesse, elle sait pertinemment qu’elle en devient menacée. Quiconque au sein de la Forteresse projette de sombres desseins, n’hésitera pas à l’éjecter des affaires du Conseil. Et à lui faire perdre tout le pouvoir qu’elle avait su gagner. Qui lui servait généralement à défendre le peuple laissé de côté.

Pour lui faire plus que jamais comprendre, les 6 membres du Conseil, ainsi que Lorthain le Procureur en Chef, débarquent déjà chez elle. Cet homme qui fait immédiatement preuve d’antipathie, en marge de son discours, fera couper ses cheveux à la femme endeuillée. Sa longue chevelure étant signe de position élevée dans la hiérarchie. Ce geste la rabaissant, aide à l’éloigner des importantes sphères. Aussi bien par ce que cela représente dans cette société, que par l’attaque psychologique encaissée.
Un aspect qui s’intensifie via les accusations que fait flotter Lorthain à propos du défunt, sur les hommes qu’il aurait envoyé au casse-pipe.

Car la menace pèse en ces lieux et ceci à divers niveaux. Bien entendu l’on ne pourra trop vous en révéler sur les identités de celles-ci. D’ailleurs, il en adviendra à Magda de démêler le vrai du faux à ce sujet. D’investiguer à propos du décès de son mari et d’y trouver d’éventuels indices, tout en combattant sa peine. Mais aussi en cherchant la vérité sur ceux qui marchent dans les rêves.

Des intrus dont l’on ne saura pas encore grand-chose, mais contre lesquels Alric Rahl a trouvé une parade. Ceux-ci s’insérant en vous, sans que vous le sachiez et apprennent ainsi toutes les informations que vous accumulez, pour s’en servir. Et peuvent également faire de vous la ou le pire des traître(sse)s, sans même que vous ne soyez au courant. Néanmoins, la méthode de cette homme qu’elle vient juste de rencontrer, même si son époux lui avait averti qu’il était de confiance, s’avère plutôt particulière.
En effet, pour éviter que l’on ne pénètre vos songes, il suffit de prêter à allégeance à Rahl.

Un moyen efficace si l’on désire s’emparer du monde et inenvisageable pour le Conseil qui ne porte pas haut cet être dans son estime. Finalement, son nouvel ami ne se joue-t-il pas d’elle ? Qui sont véritablement les appuis de Magda au sein du conseil ? Les autres sont-ils réellement belliqueux ou juste inconscients ? Voire sont-ils possédés ? Tant de questions fusent dans notre esprit et apportent énormément à l’entrain que l’on a à lire La Première Inquisitrice : La légende de Magda Searus.
Cette dernière dont le parcours pour lever le voile sur la vérité, sera évidemment semé d’embûches. Mais lui fera nouer parallèlement de fortes relations. Alors qu’elle paraissait ne plus pouvoir compter que sur sa domestique Tilly.

Conclusion

L’on apprend avec délectation les fondations de l’Inquisitrice, le pourquoi, les qui, les moments clés… Au sein d’une atmosphère troublante, à l’instar de l’illustration de Marc Simonetti en couverture de La Première Inquisitrice : La légende de Magda Searus.