On évoquait récemment le mois des adaptations chez Les Humanoïdes Associés, via L’Évadé de C.I.D. Island, plongeant Le Comte de Monte-Cristo dans une bande dessinée SF. Avec Hard Rescue T1 La Baie de l’Artefact, Harry Bozino au scénario, Roberto « Dakar » Meli au dessin et Chiara Di Francia à la couleur, revisitent le roman originel d’Antoine Tracqui, publié chez les Éditions Critic.
Gretchen, One Shot et Caleb McKay, forment la Hard Rescue. Une entreprise de sauvetages en conditions extrêmes. On le constatera de plein fouet par notre rencontre avec le trio, en galère au Soudan. La triumvirat lui-même secouru par une curieuse organisation. Du tout de même réputé, pas forcément pour le meilleur, homme d’affaires Kendall Kjölsrud. Ce dernier confie une mission commune à ses troupes et nouvelles recrues, sans que ces dernières n’en sachent davantage. Et en ce qui concerne Caleb, rageux ne faisant pas dans la demi-mesure, il ne goûte guère le secret qui entoure cette mission. Cependant, il n’a pas tellement le choix et doit se rendre avec les autres en Antarctique. Un titanesque artefact, sorti de sous les glaces, vient d’y être (re)trouvé. Comme quoi le dérèglement climatique a du bon pour certains…
Nul ne semble savoir depuis quand, ni pour quelle raison ce bloc figure là. Et trouver comment l’ouvrir n’est pas chose aisée non plus. Toutefois, Caleb se doute que son richissime employeur en connait bien plus long sur cet endroit, qu’il ne veut le dire pour l’instant. Il n’est d’ailleurs peut-être pas le seul, puisque le gouvernement américain est à leurs trousses. Les plans tactiques et les affrontements seront aussi à l’ordre du jour. Tandis que la bande récemment fusionnée, voit ses caractères se confronter tout au long du périple. Réussira-t-elle néanmoins à ne faire qu’une pour contrer les assauts ? Mais également pour atteindre son but ? Le suspense est grandissant et le volume 2 n’en est que plus attendu.
Durant ses combats, Hard Rescue T1 La baie de l’artefact profite de grandioses visuels de Roberto Meli, mis en scène par Harry Bozzino. Si vous appréciez l’action, vous aurez de quoi faire avec ces scènes. Mais ce qui frappe amplement davantage, car moins courantes que des combats dans le milieu de la B.D., ce sont les séquences fortes dans cet endroit glacial. Pleinement ancrées dans l’identité de l’ouvrage. Les illustrations, portées d’autant plus par les coloris de Chiara Di Francia, délivrent des sensations d’immensité, de mystère et de terreur. Surtout quand il s’agit de l’artefact et de son grand manteau blanc. Et font parfois froid dans le dos, par d’autres aspects dont on vous conserve la surprise glaciale.
Conclusion
L’épais mystère autour de Hard Rescue T1 La Baie de l’Artefact, ne commencera à être déneigé que vers la toute fin de ce tome haletant. Même si vous constaterez qu’on a caché un certain évènement passé, permettant de se triturer l’esprit en attendant la suite.