Critique de la bande-dessinée Raven et l’Ours T3

Bianca Pinheiro nous entraîne dans un nouveau voyage peu commun avec Raven et l’Ours T3, traduit par Catherine Barre, qui mènera enfin Dimas et la petite fille, vers les parents de cette dernière. Ou peut-être carrément pas…

Raven et l'Ours T3

En tout cas pour l’instant, c’est mal barré ! Car si l’ours est redevenu un adulte, suite à leur précédente aventure, un autre problème leur obstrue la route. Les lieux commencent à être immergés, sans raison apparente. Après avoir découvert un fleuve en train de pleurer, enfin suite à la surprise de découvrir cette entité qu’est un fleuve, nos comparses apprennent via cette rencontre que son sceptre a disparu. Et que ce dernier peut occasionner des dégâts encore plus graves. Au lieu du lit de ce fleuve déversant sa tristesse, c’est la Terre entière qui est en danger !

Ce personnage pas vraiment amical et plutôt hautain, trouve toutefois une alliance de circonstance avec la doublette. Il leur conseille de rejoindre l’océan, pour retrouver l’objet. Suspectant 2 êtres ressemblant, plus ou moins, à notre fine équipe… Mais bien entendu, ses 2 membres ne se ressemblent même pas un poil. Ainsi, on se pose des questions sur ce fleuve géant… Ah non il faut éviter de prononcer ce nom en sa présence. Bref, l’humour absurde coule à flots tout au long de Raven et l’Ours T3. Et on s’en délecte jusqu’à plus soif, à tel point il s’agit d’un régal.

L’aventure sous-marine prendra alors place, par le truchement d’un pouvoir accordé aux 2 ami(e)s. Et avant même d’y prendre un plaisir littéraire, on est emporté(e) par celui graphique. Bianca Pinheiro change de style, pour nous plonger dans une approche en adéquation avec ce monde aquatique. La perspective visuelle qu’on a des personnages évolue dans un rendu typique de ce qu’on peut voir sous l’eau dans la réalité. Et le mêle à la patte de l’artiste dans sa B.D. !

Durant ce périple mouillé, Raven et Dimas mènent l’enquête et tombent sur Djair. Le prince des requins qui a réussi à fuir le Royaume et à ne pas être capturé par les vils personnages récemment débarqués avec le sceptre et ayant pris le pouvoir par la force. Ce nouveau trio nous embarquera dans encore plus de drôleries. Avec ces envies propres à la jeunesse, pleine de rêves et de fougue. Alors que Dimas ramène les 2 autres à la réalité. Dans un style papa ours créant un décalage toujours plus hilarant.

Conclusion

D’un humour qui vogue souvent autour de l’absurde et de d’une poésie qui transpire dans les divers sujets, Raven et l’Ours T3 s’avère un plaisir original. Au même titre que sa double facette au dessin, que l’on n’attendait pourtant pas.