Critique du roman Les Montagnes de la démence

On perdure dans notre exploration des écrits d’Howard Phillips Lovecraft chez Bragelonne, avec Les Montagnes de la démence, traduit par Arnaud Demaegd. Où le terme exploration justement, s’avèrera de mise.

Les Montagnes de la démence

En 1930, un groupe très bien équipé s’en va à la rencontre de l’Antarctique. Si l’escouade s’imagine en apprendre davantage sur les lieux, elle ne pense sûrement que derrière ce paradis blanc, se dissimule de bien plus sombres parties. Concrètement d’ailleurs. Car rapidement, ce seront des formes noires qui se distingueront. Qui plus est, des figures géométriques complètement hallucinantes, voire hallucinées, pour des montagnes.

Les rapports écrits et audios à l’équipe se trouvent être aussi enjoués par l’excitation de la découverte, que totalement fous au sens figuré. Sauf qu’on se doute déjà bien que cela risque de tourner au sens propre. Cependant avant d’en arriver là, les hommes sur place comptent continuer à en apprendre davantage. Surtout que tout le monde n’a pas forcément la même prudence, par rapport à ce qu’il peut se cacher derrière. Le professeur et géologue Dyer, s’il n’est pas moins attiré par ces fouilles, saura petit à petit faire attention. Quoi qu’il semble nous évoquer cette prudence, mais continue à chercher encore et toujours. Notamment aux côtés du jeune Danforth.

Rapidement, les membres tombent sur des détails aux origines qui datent de temps immémoriaux. Et mieux pire encore, une activité et de la vie auraient eu lieu à ces époques. Alors que des corps de créatures sont trouvés, l’emballement devient énorme. Mais au fil des découvertes et des horreurs qui s’y passeront, mieux vaut peut-être stopper tout travail qui consiste à relater cette expérience. La folie risque de s’imprégner en tout le monde, si on sait ce que l’on y trouve. Sans même parler d’éventuelles futures expéditions, à absolument empêcher.

Conclusion

Au travers de son périple, Les Montagnes de la démence intéresse particulièrement d’un point de vue historique. On y relève des fresques qui nous content des moments d’antan, sur ces forces que l’on n’ose imaginer. Un atout qui capte l’attention et approfondit concrètement les connaissances de ces mystérieux êtres planant sur nous.