Critique du roman Star Wars – La Haute République – La lumière des Jedi

Suite des aventures SW à l’époque de La Haute République. Cette fois-ci chez Pocket avec Star Wars – La Haute République – La lumière des Jedi de Charles Soule. Qui bénéficie pour sa traduction de maîtres Jedi de la discipline : Lucile Galliot et Sandy Julien.

Star Wars - La Haute République - La lumière des Jedi

Dans l’éventualité où vous auriez lu notre précédente chronique sur ce thème cross-media de la licence, vous savez à quel point cette lointaine époque est réputée pour sa quiétude. Un Sénat en ordre et une protection des Chevaliers Jedi, particulièrement présents en nombre, portent cet univers. Cependant, ce calme ambiant n’est pas à l’abri d’incidents. Sans même qu’il s’agisse d’apparentes attaques de quelconque organisation. Une série de perturbations fera très mal à l’hyperespace. Le démarrage de Star Wars – La Haute République – La lumière des Jedi, s’avèrera particulièrement « lourd » en émotions. On découvre rapidement divers personnages. Avec une loupe sur ces derniers afin de pleinement les visualiser. En vue de ressentir de manière plus personnelle, l’enchaînement de catastrophes.

Partant d’un vaisseau se disloquan, ce ne sont pas que les personnes en son sein et à proximité qui en subiront les conséquences. Beaucoup d’autres en prendront les morceaux littéralement de plein fouet ! De même en ce qui nous concerne. Les chocs s’accumulent à vitesse grand V. Avec de brefs chapitres qui intensifient le pharamineux marasme dans lequel on se trouve. Heureusement comme nous le précisions, les Jedi sont nombreux. Même si bien sûr le livre ne se penchera que sur certains. Afin de mieux accentuer notre relation avec.

Un ensemble qui se compose de statuts très différents. Qui ira entre autres d’Avar Kriss, maître particulièrement reconnue, à Bell le Padawan, lui-même apprenti de Loden Greatstorm. Un concours de circonstances aura beau parfois permettre de dépêcher de ces derniers espoirs aux endroits où les horreurs ont lieu, cela ne sera pas forcément suffisant. Qui plus est, les émergences perdureront si on ne trouve et en entrave la cause. Une course-poursuite à cette découverte, tout en sauvant quiconque peut l’être, sera alors lancée. En vue d’éviter une destruction encore plus grande. Qui atteindrait aisément des milliards de personnes rapidement.

Toutefois, ces temps troubles ne le deviendront que d’autant plus. Ceci à cause d’une menace qui ferait passer un Hutt pour de la gnognotte. Du côté Nihil, on ne craint rien et surtout pas ces satané.e.s Jedi ! Enfin en haut sa hiérarchie, on se méfie néanmoins de ses propres comparses. D’ailleurs ce vil groupement est mené par des forces insufflant un humour mordant à l’ouvrage. Et ceci dès leur présentation. Via la parole d’un de leurs membres, qui conclura de truculente manière la discussion, par rapport aux Jedi. Les « Oups » qui ponctuent avec un décalage drôlatique certaines situations, renforcent davantage encore cette sensation à leur propos.

Conclusion

Atmosphère pesante, tant la première menace de Star Wars – La Haute République – La lumière des Jedi s’avère aussi intense, que massive et mystérieuse. Mais elle ne sera pas la seule et ce parallèle nous emportera dans une aventure à double-tranchant, aux ennemi.e.s flippant.e.s même en leur sein. Qui offriront par ce biais une approche stylistique de l’auteur décapante d’humour sombre.