Critique du livre Cthulhu – Survie en terres lovecraftiennes

Et si tout ce qu’a pu conter Howard Phillips Lovecraft était vrai ? Si finalement la manipulation médiatique et politique n’avait pas volontairement fait croire qu’il s’agissait de fictions ? Heureusement, notre sauveur est là en la personne d’Ian Arzhel. Ancien journaliste absolument pas imaginé par Alain T. Puysségur. Ce dernier qui nous rassemble néanmoins une bonne frange de ses investigations au sein de Cthulhu – Survie en terres lovecraftiennes. Comme par hasard paru chez Bragelonne, éditeur prolifique concernant les ouvrages directs de Lovecraft et d’autres s’en inspirant, voire ajoutant leur touche graphique à l’histoire réelle.

Cthulhu - Survie en terres lovecraftiennes

Au travers de ce livre, nous bénéficierons d’un véritable guide, pour faire en partie face aux terribles menaces extraterrestres, endormies depuis les temps anciens un peu partout sur Terre. Enfin quand l’on dit faire face, on ne parle évidemment pas de face à face. Ian Arzhel n’aura d’ailleurs de cesse de nous le préciser, il ne faut surtout pas s’amuser à s’en approcher. Rester loin des Grands Anciens et autres créatures, s’avère la meilleure solution. Néanmoins si l’un venait à nous tomber dessus par hasard, la fuite serait la plus maligne des idées.

Il n’empêche que la curiosité peut pousser à l’exploration. Dans ce cas, Cthulhu – Survie en terres lovecraftiennes saura vous aider à trouver telle ou telle créature, en vous confiant un maximum de précisions. Déjà sur ce qu’elle s’avère en elle-même, via les informations que cet homme a pu récolter à force d’investigations. Notamment par les ouvrages abordant divers thèmes de l’occulte. En commençant évidemment par ceux de Lovecraft. L’on apprend entre autres le niveau de dangerosité de chaque et autant vous dire que :  » mignon comme un Bisounours  » n’existe pas.

Si l’on désire approfondir notre connaissance de ces diverses menaces pesant sur l’humanité, l’on bénéficie d’une liste non exhaustive, détails compris, d’HPL. Afin de compléter les données relatées par ce dernier, notre nouveau bienfaiteur n’hésite pas à tout autant évoquer des recueils d’autres auteurs. Avec de pertinentes indications, comme à propos d’eux-mêmes en vue de mieux les situer. Qu’il s’agisse de ceux entretenant une relation épistolaire, voire plus, avec Lovecraft, qui su leur donner le goût d’une telle exploration par ses écrits. Ou de ceux qui ne l’ont connu personnellement, parfois même car nés après son décès.

Cthulhu - Survie en terres lovecraftiennes

Toutefois, la précision est telle que l’on ne nous laisse pas plonger de n’importe quelle manière dans leurs sorties. Il est même relevé la possible véracité ou non des propos de certains. Car si le sérieux ne semble faire aucun doute, l’on retrouve parallèlement d’éventuels profiteurs imaginant tout. Par ailleurs, l’on nous évoque également les ouvrages propres à ces légendes tellement palpables. Dont bien entendu le Necromicon. Sa genèse, son parcours… Et par conséquent ses traductions, parfois de piètre qualité.

Ces lectures offriront moult informations, notamment via les aventures néfastes et funestes qu’ont pu connaître tant de personnes. Mais vous le savez au travers de ce que l’on a précédemment révélé, Cthulhu – Survie en terres lovecraftiennes nous donne l’occasion de potentiellement mieux s’en sortir. Une érudition qui nous servira surtout à devenir vigilant(e) et non plus inconscient(e) de ce mal qui ronge la planète.

On retrouve ainsi des précisions géographiques, avec le type de lieux où retrouver de telles entités. Ainsi que dans la foulée, des endroits précis, à l’instar des Montagnes Hallucinées. De quoi soigneusement les éviter. Ou y foncer tête baissée… MAIS NON IL NE FAUT PAS ! On vous l’a déjà confié, le bouquin n’a de cesse de nous mettre en garde.
Les objets ayant attrait à ces mythes sont tout autant répertoriés et font, tout comme le bestiaire, partie des éléments profitant de sublimes illustrations à l’encre de Chine. S’ajoutant à l’angoissante couverture de Tatiana Plakhova.

Cthulhu - Survie en terres lovecraftiennes

En plus imposant, l’on a également droit à la représentation de l’Heptagramme. L’astre aux 7 branches dévoilant autant de grands types de personnalités, dégagées par Ian Arzhel, par leur rapport au Mythe. Allant de la victime, à l’investigateur, en passant par le curieux ou encore l’intrépide.
Avec de multiples précisions sur chacun, dont les traits de caractères, les ouvrages où l’on peut en retrouver, les liens avec les autres branches… Permettant de soi-même distinguer lequel nous correspond. Et éventuellement corriger les erreurs que l’on pourrait commettre en étant untel ou untel, grâce aux conseils prodigués.

Conclusion

Essentiel pour survivre face au Mythe ou tout du moins minimiser les risques, voire se lancer dans un rôle d’investigatrice/eur, Cthulhu – Survie en terres lovecraftiennes s’avère un faramineux recueil d’informations. Avec des tas de précisions en bord de pages, des illustrations très stylisées… Et Ian Arzhel, à moins que ce ne soit Alain T. Puysségur, n’a pourtant de cesse de préciser qu’il s’avère non exhaustif. Il n’en est en réalité rien, tant l’on y puise énormément dans tous les domaines.