Nouveau tome chez Bragelonne du pendant histoire et dessins du Sorceleur. Avec toujours d’un côté Andrzej Sapkowski et de l’autre Ugo Pinson, pour The Witcher illustré : Le moindre mal.
L’histoire mise en valeur, s’avère la nouvelle Le moindre mal, tirée du Dernier Vœu. Soit le volume de départ de la licence littéraire. Un titre qui caractérisera l’intégralité de la narration. Car selon l’évolution des situations, Geralt de Riv devra potentiellement exécuter un choix qui s’avèrera Le moindre mal.
Toutefois avant d’en arriver là, le mutant commencera en tentant de monnayer son combat victorieux, en considérant qu’il y a véritablement un(e) vainqueur(e) lors d’un duel, face à une créature qui vivait non loin de là. Malheureusement, comme souvent pour lui, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent ou plutôt dans les poches. Mais ce hasard l’emmènera à retrouver une vieille connaissance. Un sorcier aux multiples noms, prêt lui à le payer autant qu’il le souhaite, s’il se débarrasse d’une femme le poursuivant. Plus exactement une princesse de rang, mais chassée de son royaume alors qu’enfant. Pour une sombre histoire de malédiction, laissant suspecter qu’elle est un monstre.
Cependant, celle-ci est-elle véritablement la mutante dangereuse que le sorcier décrit au Sorceleur ? Ce dernier tentera de se faire son avis, en n’hésitant pas à la rencontrer. Le mélange de tension et d’humour entre les 2, mais également dans la majorité des échanges entre Geralt et ses interlocutrices/eurs, renvoie toujours cette saveur si délicieuse de la série. Les vannes fusent de toute part, tout en restant stoïques pour la plupart des protagonistes en sortant leurs bons mots. D’autres contrastent cette facette, en taclant aussi, mais de manière plus véhémente.
Tout au long des écrits d’Andrzej Sapkowski, l’on retrouve d’aussi grandes, que majestueuses illustrations d’Ugo Pinson. Le format de l’album offre des peintures dantesques, que l’on a plaisir à regarder et montrer, même après lecture. Qui plus est, l’on retrouve des dessins bonus. Avec un régal démultiplié sur les croquis bénéficiant d’explications sur son travail.
Conclusion
Même quand l’on connait déjà ce périple, l’on se replonge dedans avec facilité durant The Witcher illustré : Le moindre mal. Et d’autant plus grâce au fabuleux apport visuel.