Test de Handball 21 (PS4)

Quelques années sont passées depuis la dernière itération de Handball d’Eko Software. Entretemps, Bigben s’est muté en Nacon pour l’édition de jeux. Handball 21 a-t-il lui aussi vécu une transformation, vis-à-vis de ses aïeuls ?

Handball à la carte

Pour notre part, l’on avait encore beau jouer il y a peu de temps à Handball 17, ce dernier manquait cruellement de contenu individuel. Ainsi, le jeu ne perdait pas de son attrait à plusieurs. Mais le mode carrière restait chiche. Avec une complète amélioration rapide de son handballeur et juste un enchaînement de matches. Pour s’amuser seul(e) finalement l’on n’était pas tellement bien servi(e).

Handball 21 renverse cette donne et nous délivre un contenu pour s’éclater soi-même longtemps. Et par conséquent, progresser en vue d’affrontements en multi. Sans juste enfiler les rencontres, avec rien au milieu. Désormais, l’on bénéficie d’un pan consacré à la gestion de son club. L’on aura l’occasion de recruter ses membres et d’être ainsi plus impliqué(e) dans d’autres domaines que le terrain. Ceci via des cartes à acquérir avec les points du jeu, plus ou moins onéreuses selon si vous déterminez par exemple un booster propre à une équipe. Ceux de Nantes, Nîmes, Kiel, du Barça… coûtant davantage que Pontault-Combault.

D’autant plus que via My Squad, l’on aura l’opportunité de confectionner son club à sa manière. Maillot, short, nom… Une personnalisation qui continue de démontrer que l’enrobage de ce logiciel, pousse tout largement plus loin que ses prédécesseurs. Ce qui se confirme avec le mode Ligue, qui permet lui tout autant de gérer son équipe, que son propre joueur. Cependant, de façon amplement plus riche qu’auparavant. Des défis seront même constamment proposés, pour continuellement délivrer de l’intérêt annexe. Autrement, l’on a bien sûr le loisir de se lancer dans des rencontres simples. Contre l’intelligence artificielle, en multijoueuse/eur en local ou en ligne. Ce que l’on n’a pu essayer, espérons que la communauté se crée rapidement.

Handball 21

L’ideal c’est L…e Handball

Contenu accessoire (ndla : pour ma part rien à faire d’avoir les vrais noms de joueurs et d’équipes, je ne cherche pas un annuaire du sport en question, mais un jeu de qualité), l’on retrouve de nombreuses licences officielles. On nous annonce 2299 athlètes reproduits. On avoue avoir stoppé le compte au bout de 8, donc on lui fera confiance. Tant dans la quantité, que dans le fait qu’ils existent vraiment. Et oui, l’on ne connaît pas trop les joueurs de D2 en dehors de l’Hexagone, déjà que ceux du pays…

Divers championnats représentés : Allemagne, Espagne, Pologne ou encore France, avec la fameuse Lidl Starligue. Au sein de laquelle l’on retrouve plusieurs des meilleures équipes européennes des dernières années entre le HBC Nantes, le PSG Handball ou encore Montpellier.
Par conséquent, si vous avez envie de retrouver les noms (bon nous serions capables de les modifier au besoin, en Stéphane Stoecklin, Frédéric Volle, Bruno Martini, Jackson Richardson… bon pour lui il y a son fils Melvyn) qui vous secouent dans la réalité, vous aurez bel et bien droit à Valero Rivera et consorts. Ainsi que les tops clubs, comme le C’Chartres Métropole Handball.

Dans le même ordre d’esprit, si vous ne connaissez tous ces types qui sentent la chaussette pleine de sudation, la modélisation ne vous parlera point. Soulignons donc que les vedettes de la discipline sont particulièrement bien réalisées. Tant dans les morphologies, moins standards qu’auparavant, que dans les spécificités physiques. On reconnaîtra ainsi du premier coup d’œil, un Mikkel Hansen avec ses cheveux mi-longs et son bandeau, Nikola Karabatic avec son gabarit et sa barbe de bûcheron… Tandis que globalement, le jeu est joli. Et techniquement, aucun souci dans la maîtrise des sportifs et notamment leurs collisions. En prenant en compte le caractère strict du sport, par rapport aux passages en force. N’hésitez d’ailleurs pas à retirer les règles, pour une approche arcade. Les différences sont palpables et si l’on choisit d’évoluer tout comme dans la réalité, l’on sera en face d’une véritable simulation.

Handball 21Pas si barjot

Techniquement également, c’est la jouabilité qui effectue un sacré bond en avant. Si l’on prenait sans mal du plaisir déjà sur les anciens numéros, en élaborant des stratégies différentes des sports les plus communs dans le milieu vidéo-ludique… Les possibilités ont été démultipliées. Dans un premier temps, l’accentuation des tactiques, tant offensives afin de trouver la faille face au bloc sur des phases statiques. Que défensives, en vue de ne laisser aucune ouverture et forcer un tir compliqué, bénéficier d’un refus de jeu, voire d’aller intercepter le ballon. Si ce n’est le contrer lors d’une frappe. Mais les approches individuelles y gagnent également. Avec une fluidité dans les mouvements rendant Handball 21 plus crédible et à la fois plus absorbant.

Handball 21

Conclusion

Ne pas avoir sorti de volet, enfin de hand car le volley est un autre sport, durant environ une poignée d’années, permet de révéler au-delà qu’un simple gap franchi. Handball 21 terrasse ses grands-frères certes, mais s’avère en plus un très bon jeu sur tous les aspects. En insufflant toujours cette originalité de la saga par les spécificités de la discipline. Tout en étant complet dans ses modes et techniquement de bien plus haute-volée. Enfin de hand-volée…

Note : 4/5