Critique du roman Blue et la ligue des super mascottes #2 Oscar Superstar

Poursuivons les péripéties de Blue et la ligue des super mascottes, contées par Rollo De Walden, avec le tome 2 Oscar Superstar. Et oui, les héros ne résistent jamais à l’appel de la lumière.

Oscar Superstar

Sans trop vous dévoiler le final de Zebra Girl, au cas où vous ne l’auriez pas encore lu avant de vous lancer dans cette chronique d’Oscar Superstar l’on vous encourage à réparer ce manque au plus vite, sachez qu’Oncle B est de retour ! Et l’on se doute que c’est pour nous jouer un mauvais tour. Mais avant d’en avoir vent, Blue, désormais 14 ans, et les autres mascottes doivent s’occuper avant d’éventuellement devoir affronter des méchant(e)s. Et pour le moment la menace s’appelle Amit Ramesh, 6 ans.

En l’absence de missions, notre groupe doit effectivement faire des ménages pour financer ses activités. Comme animer l’anniversaire d’un enfant particulièrement agité. Lui et son escouade de maternelles en faisant voir de toutes les couleurs à la ligue. Finalement, Oncle B et ses sbires étaient peut-être des Bisounours comparés à cette marmaille. Mais un événement accaparera vite leur attention. Ainsi que celle de toute la ville. L’arrivée d’un riche mécène pour l’Olympique de Grimesville. Qui selon la rumeur, enverrait des recruteurs pour gonfler son effectif. Montant ainsi la tête de Kwame, s’y voyant déjà l’attaquant vedette. Sauf que le club et sa responsable bien-être et bonheur Gigi Petitflan, sont en réalité à la recherche d’une mascotte. Vous l’aurez deviné, il s’agit du plus redouté des tigres, Oscar McGrath.

Oscar Superstar

Rouage essentiel pour faire tourner le collectif, sa nouvelle vie bouleverse la donne. En plus de lui faire péter les plombs par son nouveau statut d’Oscar Superstar. Suscitant au passage la jalousie de notre Zebra Girl, ambitionnant ce poste de mascotte d’une équipe ambitieuse. Qui d’ailleurs enregistre le recrutement de Roberto Rodrigo. En provenance du Real Madrid, ce prolifique et narcissique buteur, hautain et plus qu’attiré par l’argent, change la vie de nombreuses personnes. Les pensionnaires d’une maison de retraite, dont la grand-mère de Blue. Le footballeur y établissant son domicile de luxe. Tandis que ses ancien(ne)s habitant(e)s se retrouvent sans logement. Ce qui apporte une touche de mélodrame vraiment forte. Relevant à quel point l’on offre tout à une certaine caste, au détriment d’une autre non sur le devant de la scène. Quitte à la pousser avec un coup de pied au derrière et sans de quoi se retourner.

Zebra Girl

Ce qui démontre que la série perdure dans son ton éminemment drôle, mais néanmoins concerné par notre propre monde. Oscar Superstar prend en plus la voie de l’écologisme. L’histoire pousse ainsi à la réflexion. Tout comme sur le nouveau comportement du garçon/tigre, depuis qu’il est en haut de l’affiche. Heureusement, ses déconvenues le secoueront et le feront revenir vers ses comparses. Qui seront encore, cela est inutile de le cacher puisqu’on le comprend rapidement, confronté(e)s à un plan du diabolique Oncle B. Lui et son entourage devenant plus malins que jamais, en mettant à l’épreuve l’amitié des mascottes. Diviser pour mieux régner, toujours une bonne et néanmoins ici maléfique idée. Et comme pour le précédent volume, le tout est mis en valeur par les illustrations de Joëlle Dreidemy, qui jalonnent l’aventure.

Zebra Girl

Conclusion

Oscar Superstar approfondit la volonté derrière Blue et la ligue des super mascottes. Celle de faire outrageusement rire, tout en faisant réfléchir sur de nombreux sujets de société, de manière très fine et touchante.