Critique du roman Dragon Blood #2 La Légion des flammes

Auréolé du prix Inferno lors de l’édition 2018 du Hellfest, Anthony Ryan était forcément attendu avec impatience pour le volet suivant. Celui-ci, Dragon Blood #2 La Légion des flammes, venant de sortir.

La Légion des flammes

De par son récit long, mais non étiré car cela signifierait ennuyeux, nous n’irons pas trop loin en ce qui concerne l’histoire et les détails de La Légion des flammes. Sans quoi l’on en révèlerait rapidement beaucoup trop. Alors qu’il y a encore un sacré contenu derrière. Sachez justement à propos de sa longueur, que sa lecture n’est absolument pas laborieuse. Au cas où vous seriez du genre à hésiter, en voyant un livre de plus de 800 pages face à vous. L’intrigue s’avère captivante et l’on ne vous cachera pas que son mélange d’approches, permet de constamment pimenter l’intérêt. D’ailleurs, l’on devrait même dire les intrigues, tant le pluriel est nécessaire. Car selon les protagonistes, l‘on aborde des situations radicalement différentes. Qui peuvent ensuite se rejoindre.

Si jusqu’à maintenant le sang de drac fut utile pour protéger l’empire, la planète se rapproche d’un bouleversement. Entrainé par le mythique drac-Argent, ayant pour simple but de renverser le monde par le biais de son armée d’esclaves altérés. Un personnage si mystique, qu’il est terriblement charismatique.

La Légion des flammes

Bien entendu, quelques personnes ne l’entendent pas de cette oreille et comptent empêcher ce funeste sort. Et c’est au travers de 2 d’entre elles, que La Légion des flammes nous submerge d’une première vague de styles littéraires. Claydon Torcreek et Hilemore voguant en quête d’un secret qui pourrait les mener vers la victoire sur cette menace. On embarque ainsi sur les eaux polaires, avec toute la dimension marine que cela incombe. Cependant leur périple ne sera pas un long fleuve tranquille. On y découvre ainsi une ample facette action. Mais également une au moins aussi large et profonde facette qui porte elle sur les intrigues. Ces séquences maritimes en deviennent houleuses et mouvementées. Tant il y a à découvrir de par les discussions. Pouvant tout à coup être renversées par un besoin de s’affairer au plus vite, afin de se protéger.

Afin de varier toujours plus les plaisirs, l’on transite d’atmosphères aquatiques, à une ambiance plus terrestre. Quoi que… Ceci particulièrement au travers de Lizanne Lethridge, troisième personnage phare, pour mener à bien la contre-attaque. Celle-ci étant à la recherche d’une arme au moins aussi mythique, que le secret du duo susnommé. L’objectif s’avère complexe, puisqu’elle évoluera tout bonnement là où elle ne devrait pas se trouver. Tout du moins si elle ne souhaite pas se faire occire. L’aventure de La Légion des flammes, prend lors de ces passages une teinte de roman d’espionnage. Ce qui tranche plus que jamais avec l’action des 2 comparses.

La Légion des flammes

L’ensemble bénéficie lui d’un voile particulièrement opaque. On ressent constamment la chape de plomb survolant La Légion des flammes. Qui s’ombrage davantage au fil des découvertes. Comme si la fumée suivant le terrible souffle des dragons, venait s’y adjoindre. Et justement niveau dragons, il y a de quoi faire ! On s’en régale tout autant que de l’illustration de Didier Graffet. Qui démontre plus que jamais les aspects sombre et froid de l’ouvrage et surtout un majestueux dragon !

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Conclusion

On s’embrase pour La Légion des flammes, grâce à ses genres qui rafraîchissent l’expérience de séquence en séquence. Le tout saupoudré d’un animal qui a tendance à constamment faire la différence : le dragon évidemment.