La série Dragon Blood d’Anthony Ryan touche à son épilogue avec ce 3e volume, L’empire des cendres. La forme sous laquelle tout le monde se trouvera au final ?
On n’en dévoilera évidemment que peu sur le scénario de L’empire des cendres. Pour éviter de trop vous griller, tel le souffle du drac-Argent, l’histoire et les retournements qui vous attendent déjà au travers des 2 premiers tomes. Dans l’éventualité où vous auriez attendu sa conclusion, pour vous assurer que cette trilogie tenait la route. Ou si tout bonnement vous ne la découvrez que maintenant.
Les féru(e)s de longue date, vous ne serez pas en reste, car l’on a tout de même le droit de se permettre de vous confier que la charismatique et sanglante, et d’ailleurs aussi cinglante, Lizanne Lethridge continue le combat. Tout comme Claydon Torcreek. On n’en dira bien sûr pas plus à propos de certains détails que vous connaissez du précédemment tome. Néanmoins, les débuts de L’empire des cendres sont particulièrement intenses au niveau action. Après en être passé par un extrait du journal de Lewella Tythencroft, abordant L’Artisan. Suite à cet écrit, l’on retrouve Clayton, en pleine « transemission » avec Jack Sans Retour. Où la violence de la scène frappe aussi fort physiquement, que psychologiquement.
Psychologiquement toujours, mais plongé dans une émotion provenant du cœur, l’on verra par la suite Lizanne en pleine discussion avec L’Artisan. Nous faisant remonter le fil de ce dernier, du passé de témoin, à ses luttes et horreurs progressivement survenues. Une séquence poignante. Ce qui par ailleurs, a tendance à souvent arriver avec notre héroïne. On peut même sans aucun doute affirmer qu’elle réussit lors de cette ultime partie de Dragon Blood, à encore gagner en charisme. Cette scène face au peuple à rassembler, lui qui reste dubitatif dans un premier temps évidemment, s’avère d’ailleurs riche en émotions. Elle porte Liz tout autant que cette dernière porte ce passage.
En vue de sauver le monde et ce qu’il reste d’habitants, notre duo et leurs comparses plus ou moins inattendus, transiteront aussi par des moments censés être plus discrets. L’empire des cendres conserve ainsi l’essence espionnage de la licence. Et avec l’opposition de chaque instant qui les attend, notamment la progéniture dragonne, elle s’accentue. La crainte n’en étant que plus grande, la vigilance est accrue. Surtout lorsque l’ennemi(e) peut lire en vous comme dans un livre ouvert.
Conclusion
Un terme dantesque pour Dragon Blood, tant L’empire des cendres sait garder ses inspirations d’espionnage, d’action et d’émotions. Désormais dans un monde plus sombre que jamais, mais qui reste ouvert à une quête aussi dangereuse, que parsemée de rebondissements.