Suite à L’Appel de Cthulhu, enchaînons avec l’autre publication classique d’H.P. Lovecraft, que Bragelonne sort simultanément : L’Horreur à Dunwich. Soulignons que l’on y retrouve aussi la traduction de l’édition de 2012, cette fois par Sonia Ouémener.
Dunwich, c’est un peu le village que l’on connaît toutes et tous près de chez nous, voire où l’on a vécu. D’ailleurs il nous rappelle en particulier la bourgade de… Ah, apparemment afin de ne pas froisser certaines sensibilités, il vaut mieux ne rien dire.
Au sein de ce lieu reculé d’un peu tout et mal en point économiquement, vit la famille Whateley. Dont l’histoire est déjà suffisamment tortueuse, pour éventuellement s’en méfier. Surtout par rapport au culte de la sorcellerie que le grand-père entretient.
Vivant seul avec sa fille, cette dernière donne naissance à un » petit » garçon. De père inconnu, cela n’aurait évidemment rien de particulièrement étrange, si sa croissance n’était pas si surprenante.
Géant à chaque catégorie d’âge et intelligent. Son apprentissage rapide de la parole, même si son phrasé est évidemment celui du coin, et sa capacité de lecture, peu importe la langue semblerait-il, ne peuvent que surprendre aussi jeune.
Toutefois si cela s’arrêtait ici, on crierait au génie. Malheureusement engrainé par son papi sur la voie de la sorcellerie, le – en réalité – jamais petit Wilbur, se livre à des rituels familiaux. Dont l’on ignore la réelle teneur, mais inspirant la peur.
La famille acquiert constamment de nouvelles vaches, qui disparaissent aussi vite qu’elles sont venues. Cette surface financière a de quoi surprendre. Cette dernière provenant de vieilles pièces d’or, sorties d’on ne sait où. Et dont l’abondance laisse paraître sa quantité sans fin. Au fur et mesure, l’on sent bien que L’Horreur à Dunwich va aller de mal en pis. Le désormais jeune homme n’a que le Necronomicon en tête et sort même de ses pénates, afin de réunir les informations qui lui manquent. Et pas n’importe où comme vous le constaterez.
Ce qui alertera certaines personnes, qui y trouveront malgré elles l’occasion de découvrir de plein fouet ce qu’annonce le titre, à l’instar de vous-mêmes.
Conclusion
Bien plus que les moments violents de grande ampleur en conclusion du livre, c’est tout le parcours qui les précède qui compose L’Horreur à Dunwich, la véritable. En compagnie évidemment de sa révélation finale.