Critique du roman Le Chœur des dragons #1 Le Fléau des rois

Franchise déjà marquante au pays de l’étasunienne Jenn Lyons, la récente arrivée de celle-ci en France par Bragelonne avec son premier tome, Le Chœur des dragons #1 Le Fléau des rois, compte bien laisser ici aussi, son empreinte… De dragon évidemment.

Le Chœur des dragons #1 Le Fléau des rois

La découverte scénaristique, s’effectuera au travers d’une approche assez originale. Cette dernière s’avérant le fruit du travail de Thurvishar D’Lorus. Fournissant son récit des évènements à son Seigneur, afin qu’il soit au courant de l’intégralité et de la réalité des faits. Ce que l’on apprend au travers d’une lettre précédant l’histoire contée.
Celle-ci prenant dans un premier temps, la forme d’un échange entre une démone geôlière et son prisonnier. Qui n’est autre que Kihrin, notre personnage principal et Seigneur-héritier. Ce qu’il n’apprendra qu’au fil de l’aventure qu’il décrira à son interlocutrice. Thurvishar nous apprend également que toutes les informations allant au-delà, furent issues d’un travail de témoignages.

Enfin, celui-ci prend des pincettes en s’adressant à davantage que son supérieur, à propos des annotations dont il parsème le roman. De nombreuses précisions très importantes, nous aidant réellement afin de décrypter l’univers. Mais qui aura aussi souvent le don de nous amuser. Comme par exemple lorsqu’il avoue au sujet d’un châtiment qu’il croyait, au même titre que les hommes en général, qu’il s’agissait d’une danse érotique. L’on apprécie beaucoup cette facette personnelle dont ce protagoniste/conteur/soutien fait preuve.

Des précisions en bas des pages en bénéficiant, qui ne cassent pas le rythme. Un point que l’on redoute toujours, lorsque l’on en croise autant. Le tempo narratif s’avère même attractif. Il enchaîne des chapitres plus ou moins brefs, mais ne s’étirant jamais excessivement en longueur. Sachant ainsi nous placer au milieu d’une action, puis rapidement d’une autre. Pour mieux nous accrocher et ne jamais nous perdre en route.

Le Chœur des dragons #1 Le Fléau des rois

L’on suit de cette manière aisément la vie de Kihrin. Jusqu’ici, tournant autour du Vol, avec un L majuscule, vous en comprendrez la raison en lisant Le Chœur des dragons #1 Le Fléau des rois. Et même si la vie est rude, que sa mère disparue alors qu’il n’était plus que jamais qu’un tout petit bébé, celui-ci s’en sortait. Entre les contes fantastiques des ménestrels écoutés, dont le seul père qu’il avait connu alors. Et sa vie aux côtés de personnes dites de petites vertus, son quotidien n’était finalement pas le pire.
Mais si père n’a aucun lien de sang avec lui, ce n’est pas ainsi que l’on reconnaît les véritables liens. Et les leurs étaient forts et pas les seuls que notre héros noua.

Cependant, le garçon est particulièrement convoité. Tout simplement car son géniteur n’est pas n’importe qui, comme vous l’aurez saisi un peu plus tôt dans notre chronique. Par conséquent, sa pierre n’est pas son seul précieux atout. Il l’est lui-même en réalité. Et son bon fond risque d’être mis à rude à épreuve, car l’on ne plaisante pas du côté paternel.
Le garçon l’apprend rapidement à ses dépends. Faisant de l’ouvrage, une lecture ne lésinant pas sur les ressorts dramatiques. Tout autant que les décisions à prendre. Puisque s’il a été retrouvé, c’est bien pour devenir le digne successeur d’un horrible personnage.
Relevons la bonne idée de conclure le livre, avec un glossaire et un récapitulatif des diverses Maisons régnant sur les peuples. Des atouts pratiques.

Conclusion

L’univers empli de magie dans lequel nous fait virevolter Le Chœur des dragons #1 Le Fléau des rois, semble nous jeter un sort, à tel point la lecture se fait avec gourmandise.