Critique du roman Le Porteur de lumière #5 Le Blanc incandescent – Première partie

Pas encore d’ultime épisode de la série de Brent Weeks, puisque comme vous l’aurez saisi par le titre Le Porteur de lumière #5 Le Blanc incandescent – Première partie, son dernier segment sortira en 2 temps chez Bragelonne.

Le Porteur de lumière #5 Le Blanc incandescent - Première partie

Ce finalement avant-dernier volume, s’avère par conséquent une mise en bouche d’une certaine manière. Attention, de haut niveau. Le chemin y étant savoureux. En revanche, il ne sert pas à nous débiter des tas de révélations finales. Il y a encore du temps et des pages pour en arriver là.
Mais avant d’atteindre celles-ci, un long parcours attend chacun(e) de nos héro(ïne)s. Où le bien et le mal, flotteront constamment dans l’air. Même si évidemment pour certaines personnes, l’on n’a point de doutes, on ne sait jamais quel retournement de situation peut s’instaurer. Les tractations et autres filouteries iront bon train et le développement des personnages, tentés ou devant se confronter à leur opposé, seront également poussés.

En ce sens l’on suit une Teia avec une émotion davantage mise en valeur. Au même titre que pour Gavin, qui doit choisir entre grosso modo le monde entier et la femme pour qui il donnerait plus que tout. Cruel dilemme, pour quelqu’un qui ne possède plus sa puissance d’antan.
De fait, l’ambiance s’avère plutôt tendue. Et ce sur n’importe quel protagoniste. Tout le monde étant menacé. Tant par des attaques directes, enfin directes mais vous constaterez dès le début du livre qu’elles peuvent s’avérer fourbes et planquées. Que par les féroces discussions entre ennemi(e)s, où chaque parti tente d’imposer ses conditions. Parfois même au sein d’un groupe commun d’ailleurs.

Cependant, si cette tension est palpable, l’humour la contraste continuellement. Quasi aucun moment de répit de ce côté-là, la facette drôlatique se poursuit à chaque occasion. Y compris lors d’affrontements, durant leurs prémices ou encore juste après. Alors qu’on l’a échappé de justesse. Et même entre rivaux, l’on n’hésitera pas à s’envoyer davantage que des piques. Cela vanne dans tous les sens. Parfois méchamment, tantôt avec une remarque pouvant sembler blessante mais exprimée sur un ton démontrant que non car entre amis…
Sans oublier leur capacité à se moquer d’eux-mêmes. Surtout chez Kip Guile et ses compagnons. Malgré l’atmosphère qui devrait plutôt leur faire peur, tant le périple qu’ils mènent parait voué à l’échec. Néanmoins, ils n’en perdent pas le goût de la plaisanterie, ce qui fait le charme de la saga.

Conclusion

Aussi tendu qu’hilarant, Le Porteur de lumière #5 Le Blanc incandescent – Première partie donne envie de vite découvrir la suite. Il n’y a plus qu’à attendre une certaine quantité de semaines, pour que la conclusion de Brent Weeks nous arrive.