Critique du roman Les Dieux silencieux T1 Le Maître des Chagrins

Bragelonne se lance dans une nouvelle saga, avec Master of Sorrows de Justin Travis Call. Devenu Les Dieux silencieux T1 Le Maître des Chagrins, traduit par Nenad Savic. Peut-être grâce à son artefact magique en forme de stylo.

Les Dieux silencieux T1 Le Maître des Chagrins

La vie ne démarre pas sous les meilleurs auspices pour Annev de Breth. En le voyant à la naissance, il ne fait aucun doute pour les Femmes Sages et le prêtre sur place, qu’il est un fils de Keos. Le mal supposé en lui, ne peut être éradiqué quand l’assassinant dès ce soir, à l’instar des autres dans ce cas. Il sera toutefois sauvé et protégé des années durant, par le prêtre qui pourtant ne fut pas aussi clément avec ses parents.

Désormais 17 ans, notre jeune homme a bien des désirs en tête. Tout d’abord, franchir le test de l’Académie, afin de passer de simple avatar à maître. Néanmoins, il est loin d’être seul dans cette situation. L’on aura ainsi l’occasion de suivre diverses épreuves, puis le test final. Des séquences palpitantes, tant par les défis en eux-mêmes, avec leur découverte, leurs rebondissements… Que par la dimension intimiste que l’on ressent via les pensées de notre héros.
D’une part car a priori, un seul avatar arrive à atteindre ce but à chaque test. Pour l’emporter, devra-t-il trahir ses 2 meilleurs amis ?

Et si remporter la mise lui permettra d’accéder à un très bon statut et non de devoir être au mieux un assistant, une autre envie lui trotte dans la tête. Comme bien souvent, il y a là derrière une envie plus personnelle. Ici, celle d’épouser pas n’importe quelle apprentie Femme Sage. Cependant le père de cette dernière, voit d’un mauvais œil la fascination qu’exerce le garçon envers sa fille.
Sûrement à cause du secret que renferme Annev dans son gant et au-delà. Sa véritable identité risque d’être découverte. Ainsi que son rapport à la magie, interdite en ces lieux. Raison pour laquelle les avatars récupèrent un peu partout les baguettes et autres artefacts, afin de les enfermer.

Si notre protagoniste principal sait à quel point il ne doit rien dire sur ces secrets, il ne sait en revanche pas grand-chose sur ses origines. Et surtout pas que les adoratrices/eurs de Keos n’attendent que lui. Le fameux prêtre, Sodar, ne lui révèle vraiment rien de rien. Tout en jouant parfois la carte du : plus tard, tu n’es pas prêt. Cependant, la machine s’emballe, en parallèle aux découvertes d’Annev sur le tas.

La lumière devra bientôt être faite. Alors qu’il tente toujours de monter en grade et de s’assurer la conquête du cœur de la protégée de l’enfant de Tosan. Mais comme dans toute bonne œuvre de fantasy, la trahison est palpable de tout bord. Annev lui-même y succombera-t-il ? Volontairement ou laissera-t-il la haine l’emporter ? Et qu’en sera-t-il des hautes-sphères ? Qui sont ces ennemi(e)s qui sortent de nulle part, en particulier les feug ? Les bouleversements s’enchaînent, alors qu’il apprendra enfin d’où il vient. Toutefois en ce qui concerne sa destinée, seul lui pourra la choisir. Même si d’autres pensent l’avoir fait à sa place.

Conclusion

Les Dieux silencieux T1 Le Maître des Chagrins s’avère un livre qui nous captive. Sûrement par usage d’un sort pour s’en assurer. Avec une mention spécifique aux épreuves entre avatars, tantôt avec les apprenties Femmes Sages, épiques et pleines de doutes.