Une des œuvres de David Gemmell nous sort en format poche ce mois-ci, Les Pierres de pouvoir #1 – Le Fantôme du roi. De quoi se (re)plonger dans cette histoire de l’un des mythes de la fantaisie héroïque.
Dès son démarrage, le livre nous permet de découvrir d’un côté Thuro, prince plus que jamais de la tendance de ceux à être propres sur eux et ne pas faire grand-chose. Et d’ailleurs même plus précisément lui, n’a pas volonté de faire grand-chose. Et davantage encore, ne sait pas faire grand-chose. Soit l’inverse de son père, le roi. De l’autre, un groupe constitué de Victorius, serviteur du roi et premier centurion. Ainsi que de Gwalchmai, aussi serviteur et membre de la tribu Cantiaci, dont les femmes reprennent facilement du poil de la bête. Et de Caradoc, d’origine belge, cet autre homme du roi qui ne perd jamais de sa gouaille pour lancer une pique à un comparse romain. De par son nom Les Pierres de pouvoir #1 – Le Fantôme du roi, vous pouvez légitimement imaginer qu’un roi n’est plus. Et qu’éventuellement il reviendra sous forme de fantôme.
Rapidement, une partie vous sera confirmée. Le roi, père de Thuro, étant assassiné. Suite à un machiavélique plan afin de s’octroyer son trône. Sa mère déjà disparue, l’orphelin seul héritier légitime, est tout autant une cible. Heureusement pour lui, il n’était pas dans les parages. Une chance qui le sauvera durant un temps, mais pourchassé, il devra compter sur sa rencontre avec Laitha. Jeune fille mystérieuse, qui ne laisse apparemment pas de glace le jeune homme. Dès les premiers instants, l’échange est assez spécial. On a l’impression de voir un enfant pas très malin, se trouver en face d’une personne pour qui il craque. Limite il lui tirerait les nattes.
La triplette de compagnons a également beaucoup de chance, contrairement à leurs camarades dont les corps jonchent leur chemin. L’attaque est clairement de grande ampleur et les éventuels survivant(e)s sont tout autant sur la liste. Mais au-delà de leur propre sort et d’éventuellement celui du peuple et d’un règne de torpeur qui s’annonce, il est peut-être encore possible de mettre la main sur Thuro. Pour peu que leurs ennemis ne s’en soient déjà occupés.
Les Pierres de pouvoir #1 – Le Fantôme du roi se figure être un grand voyage d’apprentissage pour Thuro. Lequel connaitra rapidement un grand bond en avant par sa rencontre avec Culain. Ami de Laitha, cette dernière qui est aussi sa pupille. Mais la relation est bien plus trouble que cela. Justement l’aventure est tout autant un long et tumultueux périple sentimental et familial pour notre héros. Mais pas que pour lui, loin de là. De sa jeunesse lors des débuts de l’ouvrage, jusqu’à un âge bien plus avancé lors du terme. Avec pour fil rouge de mettre la main sur l’épée de son père, qui ne pourra l’être que grâce à la magie. Ce qui nous offre de multiples interventions de Maedhlyn, un enchanteur particulièrement malin. On apprécie chacune de ses interventions et dès les premières pages, l’on nous révèle son sympathique caractère, avec une énigme amenant de l’humour.
Par le biais de la magie, nos protagonistes auront l’occasion de faire bien des rencontres et découvertes très éloignées de leurs terres. Ce qui agrémentera le voyage, avant de se trouver en face de la terrible Reine Sorcière. Avec un savoureux premier échange. Mais avant d’en arriver là, vous constaterez l’importante évolution de Thuro. Il faut au moins cela pour inspirer confiance et bravoure au peuple. Surtout que ces gens ne porteront pas le même somptueux casque que la ouverture signée Didier Graffet.
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Conclusion
Les Pierres de pouvoir #1 – Le Fantôme du roi nous délivre l’histoire d’un fameux roi, teintée de fantasy, que l’on suit tout aussi bien pour ses tumultes relationnels. Et tous les questionnements entre sentiments familiaux et autres qui en découlent.