Test de A Way Out (PS4)

Dévoilé à l’occasion de la conférence Electronic Arts du dernier E3, A Way Out m’avait séduit dès son annonce du fait de son principe de base qui consiste à le faire entièrement en coopération avec un autre joueur en local ou en réseau. C’est d’ailleurs dans cette configuration que j’y ai joué avec l’ami JohnCouscous et on a passé un super moment !

A Way Out

Josef Fares et le studio Hazelight (précédemment Starbreeze) avaient déjà mis en avant le jeu en coopération dans le très beau Brothers A Tale of Two Sons mais d’une manière très différente puisqu’on y jouait seul en contrôlant les deux frères via les sticks de la manette. Dans A Way Out la mise en oeuvre est très différente puisqu’il faut deux vrais joueurs pour incarner Léo et Vincent, les deux prévenus qui mettront leurs efforts en commun pour s’échapper de prison, mais pas que…

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Je ne m’attarde pas davantage sur l’histoire pour ne pas vous la divulgacher (!). Sachez toutefois que ce pitch n’est représentatif que du début et une bonne partie du jeu se déroulera en dehors de la prison. Même si elle ne réserve pas de grande surprise (au début en tout cas !), l’histoire est très agréable et elle rappelle des classiques du genre comme Papillon ou plus récemment Prison Break. Signalons d’ailleurs que le jeu a la bonne idée de ne pas s’attarder sur les longueurs et qu’il passe de façon très efficace d’une scène à une autre en faisant avancer l’histoire principale, sans s’attarder sur le superflu.

A Way Out

Mais ce qui fait l’originalité de A Way Out c’est surtout la manière dont la coop à deux est mise en oeuvre : le jeu ne se contente pas de proposer aux deux joueurs des actions d’entraide comme enfoncer une porte ou le classique exercice de la courte échelle, il nous fait également réfléchir pendant des scènes où le coop devient asymétrique comme lorsque l’un des détenus occupe un garde pendant que l’autre dissimule un outil, ou lors d’une scène de poursuite où Léo et Vincent prennent des chemins différents pour coincer leur cible.

A Way Out

A Way Out est également bourré de scénettes qui ne font pas forcément avancer l’histoire mais qui sont très amusantes à jouer à deux, comme les nombreux mini jeux qui permettent de s’affronter à un contre un lors d’une partie de fléchettes ou de puissance 4 ! Ça peut également donner lieu à des moments magiques comme lorsque nos deux protagonistes se mettent à jouer en duo un morceau de musique au banjo et au piano.

A Way Out

Conclusion

A Way Out a répondu pleinement à mes attentes en me proposant une expérience en coop très amusante à faire avec un ami ou sa moitié, et un final poignant, presque difficile à jouer. Techniquement on est sur un jeu double A tel que le laissent deviner quelques animations un peu trop rigides et certaines textures, mais on apprécie le chemin parcouru par le studio de Josef Fares depuis Brothers. Au final le jeu vous occupera et vous amusera pendant deux bonnes soirées ou un weekend. Cerise sur le gâteau, c’est aussi un platine facile et agréable pour ceux d’entre vous qui chassent les trophées.

Plus :

  • Expérience de coop très efficace
  • Pas ou peu de temps morts
  • Une fin à couper le souffle

Moins :

  • Quelques rares bugs d’affichage

Note : 4/5