Test de Dirt 5 (PS5)

Après l’épisode Dirt Rally 2.0 qui revenait à la source des jeux de rallye avec un gameplay plus exigeant et moins permissif, Codemasters est de retour avec un Dirt 5 synonyme de fun, de courses endiablées, de disciplines spectaculaires et d’un gameplay définitivement plus arcade. Pour ne rien gâcher cet épisode accompagne le lancement des consoles de nouvelle génération pour lesquelles il fait figure de véritable vitrine technologique.

Dirt 5

Dès le lancement de Dirt 5 on se précipite sur le mode carrière. Ce dernier propose une succession d’épreuves dans différentes disciplines afin de progresser dans la hiérarchie des pilotes et accumuler les gains de course afin d’agrandir son garage. Au programme, très peu de courses sur route. Au contraire, le jeu nous fait faire du hors route avec du rallycross, des courses sur glace, des courses de buggies et des épreuves de franchissement aux dénivelés vertigineux. Signalons que le jeu a la bonne idée de ne pas forcer les joueurs à réussir toutes les épreuves pour progresser dans le mode carrière. Il suffit pour cela de réunir un certain nombre de médailles, qu’importe les épreuves.

Dirt 5

En plus de ces différentes épreuves, Dirt 5 propose une bonne variété de circuits et de paysages en nous emmenant aux quatre coins du globe (Arizona, Brésil, Chine, Grèce, Italie, Maroc, Népal, etc.). J’ai aussi beaucoup apprécié les changements de conditions météo en pleine épreuve. On peut ainsi commencer une course en plein soleil et finir en pleine tempête. C’est souvent complètement improbable mais qu’importe ! N’est-ce pas ce qu’on attend d’un jeu d’arcade ? Les notions de temps sont également très particulières étant donné qu’on voit parfois défiler toute les phases d’une journée pendant les quelques tours d’une course !

Dirt 5

Techniquement Dirt 5 est une véritable vitrine de ce que peuvent proposer les consoles nouvelle génération. Sur PS5 et Series X le jeu permet une fréquence d’affichage vertigineuse de 120 images par secondes mais ceci au détriment de la résolution et de la qualité graphique. Personnellement j’ai choisi d’y jouer dans le mode « image quality » qui permet d’apprécier les graphismes très impressionnants du jeu comme les véhicules superbement modélisés ou la manière qu’ont la boue et les gouttelettes de pluie de se déposer sur les carrosseries. Signalons tout de même que malgré la récente mise en ligne de correctifs, quelques baisses de framerate sont à déplorer sur PS5 à des moments bien localisés de certaines courses.

Conclusion

Dirt 5 apporte tout ce qu’on attend d’un jeu de course d’arcade. Les véhicules superbement modélisés, les conditions de courses changeantes, les événements inattendus en pleine course comme le survol d’avions en rase-motte ou les tempêtes de sable. Il permet également de s’adonner à des disciplines funs comme les épreuves de Gymkhana ou de franchissement, sans oublier le très efficace rallycross. Dirt 5 arrive également à point nommé, alors que ce début de génération manque cruellement de jeux impressionnants et encore plus de jeux de course. Je vous le conseille donc fortement d’autant plus qu’il permet jusqu’à 4 joueurs de s’affronter en écran splitté et que Codemasters rajoute du contenu régulièrement.